Pour le ministre des Finances, Pierre Gramegna, il n’est pas utile de créer au niveau national une task force sur les cryptomonnaies. (Photo: DR)

Pour le ministre des Finances, Pierre Gramegna, il n’est pas utile de créer au niveau national une task force sur les cryptomonnaies. (Photo: DR)

Régulièrement au centre des débats, la question des cryptomonnaies préoccupe, notamment après que la plus emblématique de ces monnaies virtuelles – le bitcoin – a perdu ces derniers temps près de la moitié de sa valeur.

Dans une question parlementaire adressée au ministre des Finances Pierre Gramegna, le député Laurent Mosar soulignait il y a peu que – souvent associées au blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme – ces cryptomonnaies devraient bientôt faire l’objet d’une réglementation européenne, à l’initiative du couple franco-allemand.

Ce que confirme Pierre Gramegna dans sa réponse, rappelant que les banques centrales et les régulateurs ont attiré ces derniers mois l’attention des investisseurs sur les risques liés à ces monnaies virtuelles et le caractère peu scrupuleux des acteurs actifs sur ce créneau.

À l’étude dans diverses enceintes européennes et au-delà, «le sujet est suivi de près par les autorités luxembourgeoises», affirme le ministre des Finances, selon lequel la création d’une task force au niveau national – comme le suggérait Laurent Mosar – ne s’impose donc pas.

Pour Pierre Gramegna, l’initiative franco-allemande nourrira assurément les réflexions actuelles – notamment dans le Groupe des 20, auprès de l’Union européenne, ou encore du Gafi – et, conclut-il, «le Luxembourg ne manquera pas d’adapter sa législation aux résultats de ces travaux en cours, menés à l’échelle européenne et internationale».