Nicolas Mackel s’exprime sur le Brexit dans les colonnes du site City A.M.. (Photo: capture d'écran / City A.M.)

Nicolas Mackel s’exprime sur le Brexit dans les colonnes du site City A.M.. (Photo: capture d'écran / City A.M.)

«Si une semaine est une longue période en politique, alors sept mois correspondent pratiquement à une vie», affirme Nicolas Mackel, directeur général de Luxembourg for Finance, auteur de l’article publié mardi sur City A.M..

Sept mois, c’est le temps passé depuis le vote britannique en faveur d’une sortie de l’Union européenne. Et désormais, l’Europe en sait plus sur les modalités de sortie souhaitées par Theresa May et son gouvernement.

La Place, plaque tournante

Nicolas Mackel revient ainsi sur les grandes lignes de ces négociations – relativement complexes – qui suivront le déclenchement de l’article 50 du traité de Lisbonne. Mais aussi, sur le rôle de concurrent qu’on prête volontiers au Grand-Duché.

Nous sommes un partenaire, pas un rival.

Nicolas Mackel, directeur général de Luxembourg for Finance

Car tout comme Londres a ses forces, «d’autres centres financiers ont aussi leurs spécialités», rappelle-t-il. Le Luxembourg joue ainsi un rôle de plaque tournante pour les fonds d’investissement, les sociétés de gestion de fortune ou encore le financement des entreprises.

Maintenir une collaboration

Et la décision de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne risque d’obliger certaines institutions financières à déménager une partie de leurs opérations, tout particulièrement en cas de politique dite du «hard Brexit».

Dans ce contexte, si le Luxembourg peut s’avérer attractif, le directeur général de Luxembourg for Finance maintient que le Grand-Duché «croit fermement que Londres restera l’une des plus grandes places financières au monde», avant d’ajouter que le pays souhaite maintenir une étroite collaboration avec la City.

«Nous sommes un partenaire, pas un rival», conclut-il.