Le Luxembourg se place devant la France (31e), mais derrière l'Allemagne (16e) et la Belgique (17e). (Photo: Maison moderne / archives)

Le Luxembourg se place devant la France (31e), mais derrière l'Allemagne (16e) et la Belgique (17e). (Photo: Maison moderne / archives)

S’il fait bon travailler au Luxembourg, il est aussi l’un des «pays les plus heureux du monde». Le Grand-Duché se place ainsi à la 18e position du World Happiness Report 2017, derrière l’Allemagne (16e) et la Belgique (17e). 

Le pays se distingue notamment par son PIB, l’aide sociale ainsi que l’expérience de vie de ses habitants. La générosité est en revanche un facteur mineur.

Les pays scandinaves sont, cette année encore, en haut du classement. La Norvège prend ainsi la tête et détrône le Danemark (2e). Sur la troisième marche du podium se trouve l’Islande, suivie de près par la Suisse (4e), la Finlande (5e) et les Pays-Bas (6e).

Le bonheur américain en baisse

Le rapport note par ailleurs que «le bonheur a chuté en Amérique». Troisièmes en 2007, les États-Unis se trouvent désormais à la 14e position. Le Canada (7e) perd également une place par rapport à l’année précédente, mais reste tout de même dans le top 10.

La queue du peloton est quant à elle occupée par des pays d’Afrique subsaharienne tels que le Togo (150e), le Rwanda (151e), la Tanzanie (153e) ou encore le Burundi (154e). La République centrafricaine ferme le classement. À ces pays s’ajoutent la Syrie et le Yémen, dévastés par la guerre et se plaçant respectivement aux 152e et 146e rangs.

Le rapport annuel passe au crible 155 pays – pour la cinquième année consécutive – sur six facteurs: l’espérance de vie en bonne santé, la liberté, la générosité, le niveau d’aide sociale, l’absence de corruption au niveau du gouvernement ou dans le monde des affaires, et le PIB par habitant. Il a pour objectif de fournir un outil supplémentaire aux gouvernements, aux milieux d’affaires, mais aussi à la société civile afin d’améliorer le bien-être de leur pays.