Le Luxembourg Open lors de la remise de prix pour l’édition 2017 remportée par Carina Witthoeft. (Photo: IWTP International Women’s Tennis Promotion)

Le Luxembourg Open lors de la remise de prix pour l’édition 2017 remportée par Carina Witthoeft. (Photo: IWTP International Women’s Tennis Promotion)

Le BGL BNP Paribas Luxembourg Open se tiendra du 13 au 20 octobre prochains, avec un budget stable d’1,5 million d’euros comparé aux éditions précédentes.

Le tournoi de tennis féminin, qui s’est fait une place dans la Grande Région, existe depuis 1991, et il est inscrit depuis 2008 dans la liste des tournois de la WTA, le classement international des joueurs de tennis.

Pour l’heure, les prix représentent un total de 250.000 euros, avec 200 à 250.000 euros de garantie pour les têtes d’affiche, quel que soit leur résultat.

Ces «enveloppes» sont réservées entre 3 à 6 joueuses, dépendant des éditions et du prestige des joueuses.

De la concurrence à Moscou

«Le tournoi de Moscou qui a lieu la même semaine fait beaucoup d’ombre à Luxembourg, avec un total de prix de 700.000 euros, c’est plus difficile d’attirer des têtes d’affiche prestigieuses», regrette Danielle Maas, la directrice du tournoi.

Parmi les joueuses annoncées pour cette édition, la Bosniaque Andrea Petkovic, la Portoricaine Monica Puig et la Bélarusse Victoria Azarenka seront sur les courts.

Mandy Minella, l’actuelle meilleure joueuse luxembourgeoise, 200e au rang WTA, est la seule à avoir fait une demande de «wild card», qui lui permet d’éviter les éliminatoires et participer directement aux phases finales du tournoi.

La vente des tickets représente 3% du budget

Le budget du tournoi est assuré par les principaux sponsors (BGL BNP Paribas, le gouvernement et la Ville de Luxembourg), alors que la vente des tickets ne représente que 3% du budget. Mais les sponsors vont être mis à contribution dès l’édition 2019, car la WTA va augmenter les normes, et donc les coûts d’organisation du tournoi.

«C’est la WTA qui définit le montant du prix, et il va être augmenté. Nous allons dès 2019 faire un leasing du tournoi à Octagon, qui loue le tournoi pour une semaine. Je ne sais pas encore ce que tout cela va représenter en termes de budget, mais les sponsors nous ont déjà donné un accord de principe, nous allons en discuter aux alentours de l’US Open», poursuit la directrice.

Mais la facture va également grimper, car la WTA va imposer au tournoi luxembourgeois la «electronic line call», autrement dit l’arbitrage vidéo où la trajectoire de la balle est enregistrée en direct et montrée aux spectateurs.

Un vrai plus pour Danielle Maas: «Nous allons proposer cet electronic line call comme dans les autres grands tournois, ce qui donne une autre dimension au Luxembourg Open; je pense que cela sera très apprécié des spectateurs, qui pourront juger en même temps que les arbitres d’une position de balle litigieuse. Mais ce procédé est détenu par une firme espagnole, FoxTenn, et cela aura un coût supplémentaire non négligeable sur le budget 2019.»