Le Luxembourg consacre la majeure partie (38,5%) de ses dépenses de protection sociale au chômage. (Photo: DR)

Le Luxembourg consacre la majeure partie (38,5%) de ses dépenses de protection sociale au chômage. (Photo: DR)

Entre 2010 et 2015, les dépenses de protection sociale ont légèrement augmenté dans l’Union européenne, passant de 28,6% à 29,0% du PIB de l’UE, selon des données fournies par Eurostat.

Mais cette moyenne cache de fortes disparités entre les États membres, puisque, en 2015, les dépenses de protection sociale s’élevaient à 34% du PIB en France, contre 16% en Estonie.

En Belgique, elles s’élevaient à 30,4% du PIB, contre 29,2% en Allemagne, et 22,0% au Luxembourg.

Toutefois, exprimées en standards de pouvoir d’achat (SPA) pour éliminer les différences de niveau de prix entre les États membres, c’est bien au Grand-Duché que ces dépenses de protection sociale étaient les plus élevées en 2015, avec 15.000 SPA, devant le Danemark et l’Autriche (à plus de 11.000 SPA), alors que les plus faibles ont été relevées en Roumanie, en Bulgarie et en Lettonie, qui n’ont consacré chacune que moins de 3.000 SPA en dépenses de protection sociale.

Par fonction, le Luxembourg, en 2015, a accordé 15,5% de ses dépenses à la vieillesse et à la survie (contre 8,6% pour la moyenne européenne), 6,6% à la maladie, aux soins de santé et à l’invalidité (contre 4,8%), 35,7% à la famille et à l’enfance (contre 37,3%), 38,5% au chômage (contre 45,2%), et 3,7% au logement et à l’exclusion sociale (contre 4,1%).