Le Luxembourg, terre d’investissements et de projets, sera, cette année encore, au Mipim à Cannes, qui s’ouvre ce mardi. Le rendez-vous est incontournable, pour une palette de métiers liés de près ou de loin au secteur de l’immobilier : développement de projets, promotion, construction, pouvoirs publics, fonds d’investissement, banques, ingénierie, conseil… Le célèbre Palais des Festivals et ses abords immédiats, village de tentes et chapiteaux où l’on montre patte blanche, sont à cet égard, chaque printemps, une véritable Mecque. Et c’est une source de contacts et un nœud d’affaires.
«On a l’habitude de dire que quatre jours au Mipim, cela remplace trois mois de voyages d’affaires», souligne Carlo Thelen, de la Chambre de Commerce à Luxembourg, qui coordonne la présence officielle du Grand-Duché à Cannes.
Le 7e art sur la Croisette
En effet, pour la septième année consécutive, le Grand-Duché va se montrer sur la Croisette, et pas seulement pour y faire de la figuration ni même pour faire son cinéma. Être présent au Mipim, c’est tout un art de la communication et de la promotion. «Nous misons sur une bannière commune», explique Carlo Thelen. «Nous avons un stand national et nous y faisons une réelle promotion du pays. Au fond, si le Mipim est un concentré représentatif, sur un même espace, d’une large palette de nationalités, de diversité, de métiers et de projets dynamiques, le Luxembourg correspond tout à fait à cette image.»
Le stand commun, de quelque 200 m2, dans le bâtiment principal et bien situé par rapport aux flux de visiteurs (près de 20.000 personnes en quatre jours, sur les 18.000 m2 du salon), permet de proposer une vitrine efficace et de densifier les contacts. «Une quinzaine d’entreprises sont là sous la bannière luxembourgeoise. Certaines entreprises présentes au Luxembourg ont une place par ailleurs dans le Mipim, avec leur propre espace d’exposition ou de présentation.»
400 invités pour la journée luxembourgeoise
Les exposants, fédérés par la Chambre de Commerce et Luxembourg for Business, offrent ainsi une complémentarité de services et de métiers. Et le Luxembourg, «pays où il fait bon investir», tire son épingle du jeu. Les pouvoirs publics sont de la partie, avec des projets d’envergure. Comme le Ban de Gasperich, les projets Hamilius, la porte de Hollerich... Agora, qui avait fait de Belval un projet phare ayant marqué les esprits il y a quelques années à Cannes, sera à nouveau dans la délégation.
Et la désormais traditionnelle journée luxembourgeoise, prévue ce mercredi, devrait aussi marquer le coup. L’an passé, il y avait 250 inscrits. «Cette fois, on bat un record, s’exclame Carlo Thelen, avec environ 400 participants annoncés», autour notamment du ministre de l’Économie Étienne Schneider ou des bourgmestres d’Esch, Lydia Mutsch, et de Luxembourg, Xavier Bettel.
Mais, si l’ambiance fait aussi partie du voyage, c’est clairement le business qui domine. C’est un peu comme au festival de cinéma: derrière le strass, les paillettes et la montée des marches, il y a des palmes à cueillir et de bonnes retombées à attendre.