Certains clichés persistent, même si le Luxembourg est sorti de toutes les listes des paradis fiscaux – grises ou noires – comme le rappelle volontiers le Premier ministre, Xavier Bettel.  

Invité lundi de BFM Business dans un contexte de soupçons de fraude fiscale sur Carlos Ghosn et de Brexit, c’est sur l’image du Luxembourg que le CEO de Luxembourg for Finance a été principalement interrogé.

«Les logiciels n’ont pas été mis à jour en France», répond sans détour Nicolas Mackel, qui enchaîne avec une réponse franche: il ne mettrait pas sa main au feu pour dire que, comme sur toutes les Places, tout est «clean» au Luxembourg, mais que «le Luxembourg a tout fait pour être clean», en particulier les cinq dernières années pour embrasser la transparence fiscale.

À quoi sert la Place du Luxembourg? Nicolas Mackel répond que le Luxembourg a su développer durant les 30 dernières années une expertise dans les fonds d’investissement ou la banque privée, expertise qui n’est «pas au détriment de la France», mais aide des grands groupes – notamment français – à se développer à l’international.