Pour Alex Bodry, chef de fraction LSAP, «de nombreuses similitudes» existent avec le DP et Déi Gréng, mais il assure toutefois «être ouvert à tout type de coalition» au lendemain du 14 octobre. (Photo: Sébastien Goossens / archives)

Pour Alex Bodry, chef de fraction LSAP, «de nombreuses similitudes» existent avec le DP et Déi Gréng, mais il assure toutefois «être ouvert à tout type de coalition» au lendemain du 14 octobre. (Photo: Sébastien Goossens / archives)

Une semaine après le CSV, c’était au tour du LSAP de dresser son bilan parlementaire. Comme le principal parti d’opposition, les socialistes ont vanté leurs actions au cours de l’année écoulée, mais aussi de la législature en cours, faisant état d’un «record absolu» en matière d’activité parlementaire avec le vote de quelque 600 lois. Contre 450 à 500 dans les législatures précédentes.

«Nous avions la volonté d’atteindre les objectifs que nous nous étions fixés dans l’accord de coalition», assure Alex Bodry, chef de fraction LSAP, en référence à la réforme des fabriques d’église et la création du Fonds de gestion des édifices religieux et des biens relevant du culte catholique, la mise en place du nouveau congé parental ou bien encore la réforme des services de secours et de la police.

Nous sommes ouverts à tout type de coalition.

Alex Bodry, chef de fraction LSAP

Un bilan qui pousse l’ancien bourgmestre de Dudelange à s’en prendre frontalement à leur ancien allié gouvernemental – entre 2004 et 2013 – en assurant que «ces 50 dernières années, il n’y a jamais eu aussi peu de travail parlementaire effectué par l’opposition et aussi peu de propositions de loi déposées».

Si Alex Bodry affirme souhaiter que la triple coalition actuelle se poursuive «parce qu’il y a toute une série de similitudes» entre LSAP, DP et Déi Gréng, les socialistes n’entendent toutefois pas se fermer les portes d’un maintien au pouvoir via une alliance avec les chrétiens sociaux. «Nous sommes ouverts à tout type de coalition», lâche-t-il, tout en rappelant que le gouvernement actuel a «voulu terminer le travail commencé par le gouvernement précédent».

Claude Haagen, président du parti, de son côté, réitère la position officielle selon laquelle le LSAP entend «sortir plus fort des élections». Et ce dernier de rappeler que le parti, qui a présenté son programme la semaine dernière, entend bien «entrer sur le terrain pour gagner et non pour perdre».