Après avoir lancé l’activité fin 2011 en Belgique, Ecowash développe sa clientèle au Luxembourg. (Photo: Ecowash)

Après avoir lancé l’activité fin 2011 en Belgique, Ecowash développe sa clientèle au Luxembourg. (Photo: Ecowash)

« Pour laver une voiture comme on le fait traditionnellement, au car-wash ou avec un tuyau d’arrosage, on gaspille entre 150 et 200 litres d’eau », explique Vincent Charlier, gestionnaire des franchises Ecowash pour le Luxembourg et la Belgique.

Ce comptable de métier et de formation, âgé de 35 ans, a décidé de réorienter sa carrière en introduisant le concept de lavage automobile sans eau, en provenance d’Australie, au Grand-Duché et en Belgique. Après avoir lancé l’activité fin 2011 chez nos voisins, en partant du sud du pays, Ecowash développe sa clientèle au Luxembourg.

« Derrière le concept, on retrouve une série de produits mais surtout une technique qui permet de laver entièrement un véhicule sans utiliser d’eau, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur », poursuit-il.

Ecowash présente les avantages d’un lavage durable. D’abord parce qu’il permet d’éviter un important gaspillage d’eau courante – ressource précieuse – mais aussi d’obtenir un meilleur résultat, pour un véhicule propre plus longtemps. « On a démontré que, grâce aux produits utilisés, qui laisse un film protecteur sur le véhicule, celui-ci reste propre trois à six semaines », poursuit Vincent Charlier.

Ce type de nettoyage est déjà effectué au Luxembourg par la société Vapowash.

Certes, le coût d’un lavage – à partir de 22 euros pour l’extérieur d’une petite citadine - est plus élevé que le car-wash. Mais Ecowash précise qu’il faut comparer ce qui est comparable. « Nous allons plus loin qu’un lavage automatique de véhicules. La technique utilisée et à laquelle tous les opérateurs d’Ecowash sont formés permet aussi d’éviter les micro-griffes dont le véhicule fait les frais au car-wash. Enfin, c’est nous qui nous déplaçons. Dans nos véhicules, on retrouve l’ensemble du matériel nécessaire au nettoyage complet d’un véhicule. Chacun d’eux est autonome. On peut s’occuper du nettoyage d’un véhicule n’importe où, sur un parking, en bordure de route, sur le lieu de travail… », explique Vincent Charlier.

Création d'emplois

La cible prioritaire d’Ecowash, société présente depuis quelques semaines au Luxembourg, n’est toutefois pas les particuliers. « Nous ciblons avant tout les concessionnaires, les leasers et gestionnaires de flotte. L’avantage, pour les concessionnaires qui cherchent à présenter des voitures sous leur meilleur jour, est que nous pouvons intervenir directement dans le show-room, sans devoir déplacer le véhicule », explique Vincent Charlier. Pour les garages, Ecowash peut permettre une économie d’eau non négligeable. Le recours à ce service est particulièrement intéressant au moment de revendre un véhicule. « On le nettoie intégralement, en profondeur, pour mieux le valoriser, poursuit Vincent Charlier. Le service s’adresse aussi aux propriétaires de voiture de luxe, qui nécessitent la plus grande attention. »

La société est aujourd’hui en contact avec les leasers importants de la place. Elle compte étendre son activité en développant des franchises. Aujourd’hui, elle recherche des candidats, désireux de s’investir dans ce nouveau métier. Des franchisés qui seront formés pour assurer une qualité de service optimale. « Nous espérons, pour cette année, trouver un franchisé sur Luxembourg-ville, poursuit le gestionnaire des franchises. Mais tout dépend de l’intérêt de plusieurs grosses structures, avec qui nous sommes en discussion. L’activité pourrait vite, en fonction des demandes, générer de l’emploi. Jusqu’à fournir du travail à une dizaine de personnes. À terme, il serait aussi intéressant d’avoir un franchisé dans le sud, et un deuxième sur la capitale. »