Étienne Schneider et Luc Frieden, ici en compagnie de David Arendt, port-franc de Luxembourg. (Photo: archives paperJam)

Étienne Schneider et Luc Frieden, ici en compagnie de David Arendt, port-franc de Luxembourg. (Photo: archives paperJam)

Le Haut comité pour l'industrie voit le jour ce lundi. Une première réunion était organisée dans l'après-midi avec Étienne Schneider, ministre de l'Économie et du Commerce extérieur, et Luc Frieden, ministre des Finances.

Huit professionnels ont également participé, dont Michel Wurth, membre du comité de direction d'ArcelorMittal, Robert Dennewald, président du conseil d'administration des Chaux de Contern et Jacques Lanners, membre du directoire de Ceratizit.

Ces derniers sont intervenus en qualité de professionnels et non pas en tant que représentants d'instances de place (Chambre de commerce, UEL...). Une conférence de presse aura lieu dans la foulée.

Proposition validée le 18 février

Cette proposition du ministre de l'Économie avait été validée le 18 février par le Conseil de gouvernement, alors que le secteur industriel luxembourgeois traverse une crise profonde sur fond de ralentissement économique et d'amaigrissement des carnets de commandes. C'est notamment le cas pour ArcelorMittal, leader mondial de la sidérurgie et premier employeur du pays (près de 6.000 collaborateurs).

Le «Haut comité pour le soutien, le développement et la promotion de l'industrie au Luxembourg», fait intervenir des représentants du gouvernement ou des professionnels sur base de leurs compétences et expériences.

Des groupes de travail thématiques doivent être constitués. Ils plancheront sur des propositions qui seront soumises au Haut comité pour validation, puis remontées, ou pas, au Conseil de gouvernement.

Ce Haut comité aura plusieurs missions. Elles ont été définies en Conseil de gouvernement:

a. d’identifier, d’évaluer et de soutenir les secteurs porteurs et niches potentielles futures de l’industrie luxembourgeoise;
b. de promouvoir l’emploi et les compétences industrielles (marché du travail);
c. de soutenir la compétitivité des entreprises industrielles (environnement réglementaire, énergie et changement climatique, infrastructures);
d. d’évaluer et de compléter le dispositif des aides en faveur de l’industrie (R&D, financement, capital-risque, infrastructures);
e. de coordonner les actions et mesures décidées entre ministères et de se concerter afin de défendre la position luxembourgeoise envers les initiatives législatives européennes ayant un impact sur l’industrie;
f. de promouvoir le Luxembourg comme site d’implantation pour les entreprises manufacturières (prospection économique);
g. d’encourager l’internationalisation des entreprises industrielles (commerce extérieur);
h. de suivre et de coordonner l’implantation de projets d’investissements majeurs ou stratégiques;
i. de soutenir l’innovation et les activités de R&D.