Symbole de la déroute socialiste, Aurélie Filippetti a été éliminée dès le premier tour des législatives en Moselle, où La République en marche s’est partout imposée. (Photo: DR)

Symbole de la déroute socialiste, Aurélie Filippetti a été éliminée dès le premier tour des législatives en Moselle, où La République en marche s’est partout imposée. (Photo: DR)

Comme partout ailleurs en France, le Grand Est a plébiscité ce dimanche, au niveau régional, La République en marche au premier tour des législatives organisées dans l’Hexagone, une semaine après le vote des Français de l’étranger.

Si elle n’a pas réussi à égaler ou à dépasser son score national, à plus de 32% des suffrages exprimés, la formation qui avait déjà remporté la présidentielle dans la région y a obtenu hier 24,4% des voix, devant Les Républicains (19,9%), le Front national (16,9%), la France insoumise (8,9%) et le Parti socialiste (5,5%), dont la déconfiture est confirmée.

Au niveau de la région, toujours, c’est principalement dans le Haut-Rhin (32,2%), dans la Meuse (27,2%), en Haute-Marne (27,1%), en Moselle (28,0%), dans les Vosges (21,9%), et en Meurthe-et-Moselle (21,4%) que La République en marche a obtenu ses meilleurs scores.

Philippot d’une courte tête à Forbach

Les Républicains se sont, quant à eux, classés en seconde position dans les Vosges, le Haut-Rhin et la Haute-Marne, alors que c’est le Front national qui a obtenu cette deuxième place en Moselle, en Meurthe-et-Moselle, et en Meuse.

Les Républicains ont, par contre, viré en tête – devant La République en marche – dans les Ardennes (36,7%), l’Aube (26,6%) et le Bas-Rhin, alors que le Front national a remporté la Marne (19,4%), devant Les Républicains.

Dans les deux départements frontaliers du Luxembourg, La République en marche sera au second tour dans les neuf circonscriptions de la Moselle, cinq fois face à des candidats des Républicains, et quatre fois face à des représentants du Front national, dont notamment à Forbach, où c’est le numéro deux du Front national, Florian Philippot, qui est en très léger ballotage favorable en vue du second tour.

Filippetti et Eckert déjà hors-jeu

En Meurthe-et-Moselle, le parti du président de la République sera à nouveau en lice le 18 juin dans cinq des six circonscriptions du département, face à un adversaire de la France insoumise, deux des Républicains et deux encore du Parti socialiste.

À retenir, enfin, parmi les principales têtes déjà «coupées» à l’occasion de ce premier tour, celle de l’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti (PS), qui n’a pas réussi à se faire réélire à Metz, en Moselle, et celle de l’ancien secrétaire d’État au Budget Christian Eckert (PS également), non réélu pour sa part à Longwy, en Meurthe-et-Moselle.