La Moselle (ici Metz) perd près de 1.800 habitants, la Meurthe-et-Moselle 300 et la Marne en gagne 400. (Photo: Paperjam.lu / archives)

La Moselle (ici Metz) perd près de 1.800 habitants, la Meurthe-et-Moselle 300 et la Marne en gagne 400. (Photo: Paperjam.lu / archives)

La région Grand Est comptait 5.554.100 habitants au 1er janvier 2017, soit une perte de 3.000 habitants par rapport à 2016, selon les derniers chiffres diffusés par l’Insee. La baisse en 2015 était déjà de 2.000 habitants.

L’analyse porte sur la démographie de celle qui est la première région exportatrice de l’Hexagone, après l’Île-de-France (source: douanes 2017). Et ce que l’on constate, c’est qu’elle exporte également ses habitants, puisqu’en 10 ans, la région a gagné moins de 50.000 habitants, soit le taux de croissance démographique moyen le plus faible de toutes les régions françaises (0,09% pour 0,48% en métropole).

L’Aube, seule exception

Depuis 2006, la région accuse un déficit migratoire, quasiment stable depuis 2012 de 0,17% en moyenne. Le repli des naissances et la hausse des décès depuis 2015 font que l’excédent naturel ne compense plus ce déficit entre arrivées et départs de la région.

Par département, seule l’Aube attire de la population (+ 840 habitants), «essentiellement grâce à un solde migratoire apparent élevé, le seul à être vraiment bien orienté dans le Grand Est, en proximité de la région parisienne», explique l’Insee.

En 2016, les deux départements alsaciens gagnent également des habitants (+4.700), mais pratiquement sous le seul effet du solde naturel.

Une situation démographique au sein de la Grande Région à l’opposé de celle du Grand-Duché, puisque le Luxembourg compte pour sa part 602.005 habitants au 1er janvier 2018, soit une hausse de 11.338 personnes. Un nombre de résidents qui ne va aller qu’en augmentant selon les projections d’Eurostat, qui table sur une population de 1,1 million d’habitants en 2060.