Comme en août 2017, le Grand-Duc Henri et la Grande-Duchesse Maria Teresa rencontreront Brigitte et Emmanuel Macron lors d’une visite d’État, qui se déroulera entre le 19 et le 21 mars. (Photo: SIP / archives)

Comme en août 2017, le Grand-Duc Henri et la Grande-Duchesse Maria Teresa rencontreront Brigitte et Emmanuel Macron lors d’une visite d’État, qui se déroulera entre le 19 et le 21 mars. (Photo: SIP / archives)

Le chef de l’État, accompagné du Premier ministre et de plusieurs ministres, effectuera une visite officielle en France entre les 19 et 21 mars, selon les informations de Paperjam. Si le Grand-Duc, tout comme Xavier Bettel, sera reçu par Emmanuel Macron, dans le cadre du programme officiel, plusieurs ministres vont bénéficier d’un programme séparé avec leurs homologues.

Ce sera notamment le cas de Jean Asselborn (LSAP), ministre des Affaires étrangères, qui rencontrera Jean-Yves Le Drian notamment dans le cadre d’un débat avec des étudiants autour du rôle de l’Institut Pierre Werner ou de François Bausch (Déi Gréng), ministre du Développement durable et des Infrastructures. Comme ce dernier l’avait évoqué fin janvier, cette visite officielle sera l’occasion d’évoquer avec les autorités françaises le «possible dédoublement de la ligne» ferroviaire entre Bettembourg et Thionville. Une rencontre au sommet qui pourrait aboutir à la finalisation d’une convention de cofinancement entre les deux pays, solution privilégiée par le gouvernement luxembourgeois au détriment d’un transfert fiscal comme le souhaite Paris.

Léger désaccord sur les questions européennes

La liste précise des ministres participant à cette visite officielle n’est cependant pas encore définitivement arrêtée, une prévisite destinée à fixer les derniers détails devant avoir lieu dans les prochains jours. Contacté par Paperjam, le ministère d’État indique pour sa part «ne pas pouvoir communiquer sur ce sujet», mais précise dans la foulée «qu’une communication aura lieu en temps voulu». Sans surprise, les thématiques générales abordées devraient notamment concerner l’avenir de la centrale nucléaire de Cattenom, la question de la relance européenne ou bien encore le sort des salariés frontaliers.  

Cette visite d’État se déroulera sept mois après la venue du président de la République, fin août. Au cours de cette visite, Emmanuel Macron avait plaidé pour «plus de convergences» au niveau européen, y compris sur le plan fiscal. Une position pas entièrement partagée par le Grand-Duché, Xavier Bettel indiquant que «le Luxembourg ne s’est jamais opposé à discuter de l’harmonisation fiscale». Du moins pas sur la question de l’assiette fiscale et non sur celle des taux. «Il faudrait peut-être faire l’un ou l’autre», avait estimé l’actuel locataire du ministère d’État.