D’une hauteur actuelle de 51 mètres, le château d’eau culminera à 68,5 mètres une fois achevé. Il sera alors revêtu d’une façade métallique blanche éclairée la nuit par des spots à led. (Photo: Sven Becker)

D’une hauteur actuelle de 51 mètres, le château d’eau culminera à 68,5 mètres une fois achevé. Il sera alors revêtu d’une façade métallique blanche éclairée la nuit par des spots à led. (Photo: Sven Becker)

Parmi la forêt de grues qui se dressent au-dessus du Ban de Gasperich, une culmine à 85 mètres de hauteur. Peu visible par les automobilistes circulant entre la Cloche d’Or et Howald, car cachée derrière le bâtiment occupé par PwC, elle contribue pourtant à la construction de l’un des futurs marqueurs du paysage du quartier en construction. Car au-delà de sa fonction première, à savoir alimenter en eau potable le Ban de Gasperich mais aussi le quartier de Gasperich et une partie de Cessange grâce à ses deux réservoirs de 500m3 chacun, le château d’eau doit aussi servir de point de repère fort pour les automobilistes.

«Le terrain choisi pour construire cet édifice se situe à la croisée des trois principales autoroutes qui mènent vers l’Allemagne, la Belgique et la France», souligne Yves Christen, responsable des projets au sein du service des Eaux de la Ville de Luxembourg. «Une fois achevé, il permettra par exemple aux touristes néerlandais qui rentrent chez eux de se dire qu’ils ne sont plus qu’à trois heures de chez eux…»

D’une hauteur actuelle de 51 mètres, l’édifice doit atteindre à son point le plus haut 68,5 mètres. Ce qui en fera l’élément architectural le plus élevé du Ban de Gasperich, surplombant l’autoroute et le futur stade national d’un côté et les futurs bâtiments de bureaux de l’autre. À la vitesse à laquelle avancent les travaux, le gros œuvre sera terminé «d’ici fin octobre 2016, soit trois mois sur le planning prévu», annonce le responsable de la Ville. Une singularité qui trouve ses origines dans la méthode de construction utilisée, via un coffrage amovible capable de faire grandir le bâtiment de trois mètres tous les quatre jours.

Source: Perrard

Cependant, l’avance prise pour la réalisation du gros œuvre ne va pas pour autant avancer la date de mise en service du château d’eau, toujours prévue pour la fin 2017. «Car nous n’avons pas encore reçu toutes les offres pour l’habillage du bâtiment», assure Yves Christen, qui précise que la future structure métallique transformera l’édifice en «véritable marqueur du paysage». Dessinée par Jim Clemes, atelier d’architecture et de design, cette dernière prendra une forme abstraite, ajourée, destinée à «rappeler l’eau qui coule», selon ses concepteurs. Éclairée la nuit grâce à plusieurs rangées de spots composés de led – et non pas éclairée de l’intérieur comme évoqué dans le projet initial -, la façade a été pensée pour servir de «borne à l’échelle européenne», référence au transit international qui s’écoulera à ses pieds.

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