Neuf mois avant son entrée en fonction officielle, prévue pour le 10 décembre 2017, la liaison Pfaffenthal-Kirchberg refait parler d’elle. Le chantier, débuté en mai 2015, entre en effet dans sa dernière phase. Celle de la mise en place effective des équipements. Depuis la fin mars, les quatre cabines destinées à avaler les 19,7% d’inclinaison de la pente, qui s’étend sur 200 mètres, sont arrivées sur le site.

Conçu pour accueillir un maximum de 168 personnes par cabine, dont 16 pourront prendre place sur des sièges rabattables, le funiculaire pourra transporter jusqu’à 7.200 voyageurs par heure aux heures de pointe. «Soit l’équivalent de deux trains de 600 voyageurs toutes les 10 minutes», précisent les CFL qui rappellent que le trajet en funiculaire durera 63 secondes et sera «accessible à l’ensemble des usagers des transports en commun et de la mobilité douce, sans titre de transport supplémentaire». Pour faire fonctionner les cabines qui circuleront toutes les quatre aux heures de pointe contre deux aux heures creuses et veiller à répondre à tout éventuel incident, sept personnes seront embauchées.

Pensé en parallèle du projet du tram, celui de la gare Pfaffenthal-Kirchberg s’inscrit dans la logique de développement des transports en commun et de la mobilité douce. Desservie par quatre trains par heure dans chaque sens d’ici à 2020, puis six trains en lien avec la création de deux nouveaux quais à la gare centrale, la nouvelle infrastructure ferroviaire sera donc directement reliée non seulement à une station de Vel’oh, mais aussi au tram. Pour mémoire, la nouvelle «épine dorsale» des transports en commun de la capitale doit elle aussi entrer en service le 10 décembre prochain.

Selon les calculs de Luxtram, l’utilisation combinée du train, du funiculaire et du tram doit permettre aux usagers de relier la gare centrale à Luxexpo en 19 minutes. Pour rappel, l’enveloppe budgétaire votée en 2014 était de 92 millions d’euros. Elle «sera respectée», assurent les CFL.