Le CEO de Yapital évoque des partenariats en discussion avec des acteurs luxembourgeois. (Photo: Charles Caratini/archives)

Le CEO de Yapital évoque des partenariats en discussion avec des acteurs luxembourgeois. (Photo: Charles Caratini/archives)

Monsieur Winkler, on voit que Yapital, dont la base est à Luxembourg, signe beaucoup d’accords et peaufine des synergies. Votre solution cross-channel payment n’est toujours pas lancée sur le marché. Où en est-on?

«Nous testons tous nos services depuis le début de l’année. Pas à pas, nous allons vers le lever de rideau! En fait, on ajoute sans cesse des fonctionnalités, on upgrade le service et on optimise la solution. L’idée est vraiment d’arriver, d’ici quelques semaines, avec le meilleur produit possible, et le plus adapté aux besoins du marché. Je dis souvent que l’on n’aura jamais réellement terminé, parce que, justement, le marché se développe sans arrêt. Tout va très vite. Nous voulons rester en veille pertinente pour répondre à l’évolution des besoins des utilisateurs.

Vous avez pour partenaires quelques gros acteurs, comme Rakuten ou Computop. En attendez-vous d’autres? Doit-on s’attendre, dans la foulée, à voir arriver d’autres noms intéressés par une plateforme luxembourgeoise?

«Nous avons effectivement quelques partenaires importants à rajouter dans notre liste. Je peux citer Sportscheck ou Baur, qui sont déjà dans notre groupe, et Otto. Mais on peut aussi parler de Görtz, une grosse chaîne de magasins de chaussures en Allemagne, ou de Novum Hotel Group, une société hôtelière en pleine croissance. Nous avons d’autres gros partenariats qui pourront être annoncés prochainement. Ce qui est très clair, c’est que nous sommes heureux du bon feedback que l’on reçoit du marché.

Je peux aussi vous dire que, à l’instar de Rakuten, nous cherchons des partenariats étroits avec des acteurs installés au Grand-Duché. Nous sommes en pourparlers avancés avec certains d’entre eux, pour l’intégration de Yapital dans les moyens de paiement mis à disposition des clients. Il est évident que Luxembourg, avec ses atouts multiples, intéresse beaucoup d’acteurs qui souhaitent se développer et pensent à le faire d'ici. Et, parmi eux, on trouve potentiellement certains de nos partenaires internationaux. Je ne peux évidemment pas en dire davantage, c’est leur stratégie...

Concernant votre propre développement au Luxembourg, comment voyez-vous évoluer les choses?

«Notre bureau à Luxembourg est bien situé. C’est stratégique. En boutade, je dirais qu’on est à la fois tout près des excellents lunchs d’Oberweis et de notre partenaire local eBRC. Nous sommes d’ailleurs dans le même bâtiment… En fait, notre staff a déjà augmenté. Nous avons toutes les fonctions utiles présentes à Luxembourg et nous allons continuer à grandir. C’est clair et c’est aussi, évidemment, lié à la croissance du business.»