Étienne Schneider, le ministre de l’Économie, lors de la pose de la première pierre du nouveau siège de Creos, en février. (Photo: Nader Ghavami / archives)

Étienne Schneider, le ministre de l’Économie, lors de la pose de la première pierre du nouveau siège de Creos, en février. (Photo: Nader Ghavami / archives)

Le 31 juillet dernier, la société d’investissement française Ardian annonçait dans un communiqué la cession de ses parts dans Encevo à l’opérateur chinois China Southern Power Grid International (HK).

Après l’achat d’une première participation de 23,5% en mai 2012, complétée par une deuxième opération en 2016, celles-ci s’élevaient à 25,5% du capital du groupe énergétique luxembourgeois qui détient Creos et Enovos. «La mise en vente récente des actions détenues par le groupe Ardian à un opérateur chinois a soulevé nombre d’interrogations au sujet de la prise de participation d’investisseurs étrangers dans des infrastructures critiques», précise la demande de la fraction parlementaire du CSV.

Des changements d’actionnaires fréquents

Le groupe énergétique Encevo a connu un autre changement d’actionnaire en début d’année. En février, Post avait en effet racheté les parts du français Engie, qui s’élevaient à 4,71% du capital. L’entreprise publique avait ainsi obtenu le droit de siéger au conseil d’administration d’Encevo, renforçant un peu plus la présence de l’État dans l’entreprise.

Pour rappel, les deux grands énergéticiens allemands RWE et E.on avaient cédé leurs 28% à la BCEE, la SNCI, la Ville de Luxembourg et la société Ardian.