L’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur, Martine Hansen, a déployé le volet éducation du programme du CSV. (Photo: Edouard Olszewski)

L’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur, Martine Hansen, a déployé le volet éducation du programme du CSV. (Photo: Edouard Olszewski)

La première salve du programme du CSV présentée à la mi-juillet était réservée au système de santé, au logement et à la langue luxembourgeoise. Pour cette deuxième partie du programme, le parti s’est concentré sur le volet éducation et transports.

C’est Martine Hansen, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur, qui a élaboré le programme du côté de l’éducation. Pour cette dernière, il faut «institutionnaliser le dialogue» entre enseignants et ministère.

Si l’alphabétisation en allemand n’est pas remise en cause, l’ancienne ministre veut accentuer l’apprentissage du luxembourgeois pour aider les élèves lusophones et francophones: «Il est prouvé que s’ils maîtrisent le luxembourgeois, ils auront moins de mal avec l’allemand plus tard.»

Luxembourgeois, allemand, français, mais aussi anglais

D’ailleurs, le programme du CSV prévoit de revenir aux fondamentaux de l’enseignement luxembourgeois: les langues. Quitte à rogner sur les autres matières et à adapter le programme.

Luxembourgeois, allemand, français, mais aussi anglais: «Nous voulons instaurer plus de langues, mais aussi plus de choix, surtout au niveau du lycée, pour que les élèves ne soient pas pénalisés par une langue.»

Le CSV veut ainsi collaborer avec l’Université et les écoles qui ont des élèves issus de milieux sociaux plus défavorisés pour développer des cours d’appui.

«Ils seront ouverts à tous, mais ont pour but de proposer une aide à ces enfants qui ont moins de chance de réussir par la suite», explique Martine Hansen, qui évoque pour cela une collaboration entre écoles et maisons-relais.

Une politique du long terme

La tête de file du parti, Claude Wiseler, a, lui, présenté les mesures quant aux infrastructures, notamment en matière de mobilité.

Pour ce dernier, ce qui a été fait pendant cette législature a été décidé lors de gouvernements précédents. C’est une politique sur le long terme qui doit être mise en place: «Nous soutenons ce qui a été fait, bien sûr, mais cela ne suffit pas, d’autres projets ont été retardés.»

Contournement de Diekirch, agrandissement de l’autoroute, «nous sommes d’accord pour le faire maintenant, il faut lancer les procédures, même si cela sera réalisé dans 15 ou 20 ans seulement».

La dernière partie du programme sera présentée le 10 septembre, soit à peine un mois avant les élections.