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Jean-Marie Reiff : « Le MLQ doit évoluer. » 

En quoi consiste cette Semaine de la Qualité, qui se déroule du 21 au 25 novembre ? Quelles sont les spécificités de l’année 2011 ?

« C’est d’abord un anniversaire particulier. Le Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité (MLQ) fête ses 10 ans. Le MLQ a été fondé par la Chambre de Commerce, la Chambre des métiers, le CRP Henri Tudor, la Fedil, l’Entente des Hôpitaux et le gouvernement. Il compte aujourd’hui plus de 300 adhérents, petites, moyennes ou grandes entreprises de tous les domaines (banques, sociétés de conseil…). Plusieurs thématiques seront abordées lors de cette Semaine de la Qualité : la performance d’audit, la santé, la complémentarité des référentiels qualité... Nous aurons aussi deux séminaires sur la normalisation. L’un traitera du secteur de l’énergie et l’autre fera intervenir les experts luxembourgeois qui participent aux niveaux européen et international à la création de normes. Le Prix luxembourgeois de la Qualité sera remis vendredi à 18 h 15 à la Chambre des métiers par Jeannot Krecké, le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur.

Les concepts de qualité et de normes sont-ils intimement liés ?

« Sans les normes, il n’existe pas de passeport international. Les normes internationales ne sont pas obligatoires, mais sans elles, on ne peut pas travailler avec des pays comme le Brésil. Il faut avoir le même langage, les mêmes définitions, la même façon de travailler. La norme est un passeport de qualité et d’interopérabilité.

Quelles sont les principales évolutions actuelles dans le domaine de la qualité ?

« Il y a 10 ans, on parlait seulement du management de la qualité et de la norme ISO 9001. Mais le concept de qualité s’est beaucoup étendu depuis, notamment vers le management de l’environnement (norme ISO 14001). L’expression ‘qualité’ regroupe beaucoup plus de choses aujourd’hui qu’il y a 10 ans : la sécurité au travail, la sécurité de l’information, les exigences sociétales, le développement durable... De plus en plus souvent, nous sommes approchés par des entreprises à propos de domaines que nous ne couvrions pas dans le passé. Nous réfléchissons donc à offrir de nouveaux services pour nous adapter. Le MLQ doit évoluer. »