Légende: (de g. à dr.) Jeannot Krecké, Cleopatra Doumbia-Henry, Jacques Santer, Alain Kundycki et Robert Goebbels (Photo: MECE)

Légende: (de g. à dr.) Jeannot Krecké, Cleopatra Doumbia-Henry, Jacques Santer, Alain Kundycki et Robert Goebbels (Photo: MECE)

Depuis 20 ans, le Commissariat aux affaires maritimes mise sur la qualité: celle concernant l’état technique des bateaux de sa flotte, mais aussi qualité des conditions de travail. A l’occasion de cet anniversaire, le commissaire du gouvernement aux affaires maritimes, Robert Biwer, ainsi que le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, ont tenu à rappeler cet engagement.

Le Commissariat aux affaires maritimes (CAM) a fêté ce jeudi ses 20 ans. Engagé dans une démarche de qualité depuis de nombreuses années, le CAM a invité, à cette occasion, Cleopatra Doumbia-Henry, directrice du département des normes internationales du travail de l’Organisation internationale du travail, qui a présenté la Convention du travail maritime.

Ce qui semblait être pour certains une «drôle d’idée» au départ est devenu, au fil des ans, un succès, comme l’a rappelé Robert Biwer, commissaire du gouvernement aux affaires maritimes: «Le registre a dû faire face à l’une ou l’autre tempête, qui ont cependant pu être maîtrisées et aujourd’hui il compte 229 navires pour environ 1,7 million de tonnes, indique le commissaire. En fait, au cours des dernières six années le nombre de navires a pratiquement doublé.»

«Le pavillon luxembourgeois a fortement évolué ces dernières années, indique un communiqué du Gouvernement, qui note que depuis 2004, «le nombre de méga-yachts enregistrés est resté plus ou moins stable tandis que celui des autres navires (porte-conteneurs, dragues, et autres) est passé de 136 à 230. Ceci est surtout dû à l’ancrage du maritime dans la stratégie qui vise à développer et à promouvoir le secteur de la logistique au Luxembourg dans le cadre de la politique de diversification économique.»

Un pavillon de qualité

Dès 2000, le CAM avait été certifié ISO 9001:2000, norme qui spécifie les exigences relatives au système de management de la qualité. Il devenait ainsi la première administration luxembourgeoise à être certifié, mais tenait avant tout à «illustrer cette importance donnée à la qualité en vue de confirmer la crédibilité internationale du registre», explique M. Biewer.

La qualité est, depuis, toujours au rendez-vous, car depuis deux semaines le Luxembourg fait partie d’une liste de 22 pays considérés comme suffisamment sérieux pour profiter d’un traitement préférentiel pour les contrôles des inspections portuaires.

Le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, présent lors de la cérémonie «a tenu à remercier les pionniers des affaires maritimes qui, il y a 20 ans, ont eu le courage et l’audace d’oser établir un tel registre dans un pays qui n’a pas d’accès à la mer.» Et de conclure: «Le pavillon luxembourgeois sera un pavillon de qualité, ou il n’existera plus.»