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 (Photo: Julien Becker )

Monsieur Jeanbaptiste, quel est l’événement qui vous a le plus marqué dans votre secteur d’activité au cours de ces derniers mois?

«Ce n’est pas un événement en particulier qui m’a marqué, mais la mutation technologique tout entière qui s’opère depuis maintenant plusieurs années. Ces évolutions, tant au niveau des solutions offertes dans l’imprimerie traditionnelle qu’au niveau des moyens de communication utilisés par les clients, nous conduisent à toujours plus d’innovations. C’est pourquoi nous avons développé depuis plusieurs années un pôle de compétences en nouvelles technologies.

Quels sont les piliers sur lesquels vous comptez appuyer votre croissance?

«Nous en comptons trois. Tout d’abord, nous allons capitaliser sur notre savoir-faire dans l’impression offset moderne et sur notre approche outsourcing. En parallèle, nous allons poursuivre notre développement orienté nouvelles technologies. Dans ce cadre, nous avons lancé la plateforme Gravity, qui offre de nouvelles possibilités à nos clients, comme des solutions d’e-mailing et e-publishing. Pour ce faire, nous avons développé un private cloud qui héberge différents services qui permettent à nos clients d’optimiser leurs publications cross-media. Enfin, nous avons lancé l’activité d’impression 3D que nous développons avec un partenaire. L’approche initiale est de vulgariser cette technologie pour la rendre accessible à tout un chacun.

Quels sont les profils que vous avez le plus de mal à recruter?

«La migration des nouvelles technologies induit un changement en termes de profils. En plus des créatifs purs et des spécialistes IT, il nous faut des professionnels qui maîtrisent à la fois l’IT et le graphisme. Ces profils atypiques sont plus rares sur le marché. Pour autant, je ne peux pas dire que nous connaissons des difficultés particulières à les recruter.

Quel type de manager êtes-vous?

«Je suis un manager collaboratif. Je laisse place à l’initiative et j’encourage la prise de responsabilité. J’apprécie que mes collaborateurs exposent leurs idées, car c’est par là que commence notre métier. Le respect est également une valeur que je défends tout comme je suis attaché à accompagner mes collaborateurs dans leur évolution professionnelle. Enfin, je suis quelqu’un qui veut que les choses avancent.

Quelles sont vos principales qualités?

«J’estime être quelqu’un à l’écoute qui peut comprendre les difficultés d’autrui, les analyser et trouver des solutions pour avancer. Je suis également quelqu’un d’humain, de positif qui n’apprécie cependant pas l’immobilisme. J’estime également que chacun a droit à l’erreur, une fois.

Et vos principaux défauts?

«Je peux être rancunier. En outre, je suis parfois trop compréhensif, si tant est que ce soit un défaut. Je manque aussi quelquefois de disponibilité, mais c’est un peu l’opérationnel qui le veut. J’essaie cependant de m’améliorer sur ce point.

Si vous aviez dû exercer un autre métier, qu’auriez-vous aimé faire?

«Je dirais, créer ma propre structure, peut-être au niveau IT, mais en tous les cas une société de services B2B au cœur de laquelle se retrouveraient les deux parties essentielles de toute activité commerciale: les collaborateurs et les clients.

Comment voyez-vous votre société dans cinq ans?

«Je nous vois comme une société encore plus orientée services, qui apporte à ses clients une valeur ajoutée. Je nous vois également comme un partenaire incontournable en offset moderne et nouvelles technologies qui a su faire l’amalgame entre la communication papier et non papier afin de proposer un portefeuille de produits le plus complet possible.»