De gauche à droite: Marc Feider (Allen & Overy), Laurent Mosar (CSV) et Yves Cructhen (LSAP). (Photo: 100

De gauche à droite: Marc Feider (Allen & Overy), Laurent Mosar (CSV) et Yves Cructhen (LSAP). (Photo: 100

L’émission politique hebdomadaire de nos confrères de 100,7 du samedi 25 juin était, logiquement, consacrée au Brexit et ses conséquences possibles ou plausibles pour le Luxembourg.

Face à une nouvelle ère qui s’ouvre pour le Royaume-Uni et l’Union européenne dans son ensemble, différents pays se posent la question de la répercussion de la sortie du pays pour leur économie.

Le député CSV Laurent Mosar, le secrétaire général et député LSAP Yves Cruchten et le senior partner d’Allen & Overy Marc Feider avaient accepté l’invitation de 100,7.

Différentes perspectives se sont dégagées au fil de l’émission, avec comme message transversal celui de se préparer à différentes éventualités. Même s'il est peu probable de voir une arrivée massive et subite de nombreuses banques implantées de l’autre côté de la Manche au Luxembourg, certaines d’entre elles vont rechercher une localisation au sein de l’Union pour y établir leur quartier général européen. Le Luxembourg – ou Dublin – peuvent en tirer avantage. «Le Luxembourg doit bien se positionner», indique Marc Feider, même si la destination luxembourgeoise n’est pas forcément «sexy» sous tous les aspects, notamment en matière de connexions aériennes directes avec d’autres centres financiers non européens.

Il se pourrait que des acteurs déjà en place renforcent leur substance au Luxembourg, estime Laurent Mosar. Et le député CSV d’indiquer lors de l’émission que le gouvernement de Xavier Bettel ne s’est pas suffisamment préparé aux éventualités du Brexit pour envisager les conditions nécessaires à l’attraction de nouvelles entreprises. 

Yves Kruchten estime pour sa part que le Luxembourg présente l’environnement adéquat pour attirer des talents qualifiés, même s’il n’est pas réaliste d’espérer accueillir «la moitié de la Place londonienne».   

Sans savoir si des conséquences indirectes se feront sentir sur les finances luxembourgeoises, des opportunités seraient à percevoir du côté des start-up.

Laurent Mosar estime en effet que des jeunes pousses londoniennes pourraient être attirées par la localisation luxembourgeoise si les conditions de leur financement sont remplies. 

Réécouter l’émission sur 100,7.