Pour s’améliorer et mieux servir leurs «maîtres», ces assistants ont besoin d’espionner nos faits et gestes en permanence. (Photo: Amazon)

Pour s’améliorer et mieux servir leurs «maîtres», ces assistants ont besoin d’espionner nos faits et gestes en permanence. (Photo: Amazon)

Personne ne devrait leur échapper. Selon les projections de la société Ovum, en 2021, le nombre d’objets embarquant ces assistants personnels dépassera la population mondiale! Ces milliards d’objets pilotés par les IA d’Amazon, Google, Apple et Microsoft promettent de révolutionner la façon dont nous interagissons avec les appareils ménagers, les TV, les systèmes domotiques ou les ordinateurs.

L’apprentissage automatique, maître du jeu

Au centre de ces logiciels se trouve l’apprentissage automatique, ou machine learning. Les algorithmes ne se contentent pas de renvoyer des réponses issues d’un scénario défini à l’avance. Ils analysent les données fournies par l’utilisateur et s’en servent pour affiner et personnaliser les futures interactions. Lors de chaque requête, l’intelligence artificielle élabore en quelques millisecondes un programme qui s’adapte à la demande.

Ce code dynamique s’assure que la question a bien été comprise et interprétée, puis la mémorise de façon à ce que des algorithmes d’apprentissage puissent s’adapter aux préférences de l’utilisateur.

Plus l’assistant est utilisé, plus il devient pertinent, qu’il s’agisse d’accompagner l’usager dans ses achats en ligne, de calculer un itinéraire, de piloter des objets connectés. Seul bémol, pour s’améliorer et mieux servir leurs «maîtres», ces assistants ont besoin d’espionner nos faits et gestes en permanence. Se pose dès lors la question du devenir de ces masses d’informations personnelles collectées…