De Kleinbettingen aux États-Unis, les Moulins continuent d’exporter leur savoir-faire et leurs innovations. (Photo: Maison moderne / archives)

De Kleinbettingen aux États-Unis, les Moulins continuent d’exporter leur savoir-faire et leurs innovations. (Photo: Maison moderne / archives)

Nom de code: MK 1704. Le nom de cette société basée à San Antonio, au Texas, n’a pas été choisi au hasard. Il renvoie à la maison mère située au Luxembourg, les Moulins de Kleinbettingen, fondée en 1704.

L’entreprise – dirigée par la famille Muller – possède depuis le début de l’année une extension aux États-Unis via cette structure qui emploie le Luxembourgeois Jean-Luc Brosius. 

Celui qui était précédemment employé de l’Administration des douanes et accises réalise par la même occasion un rêve: parcourir le marché américain à bord d’un food truck, après avoir géré précédemment le Crêpes Taxi au Grand-Duché.

Farin’Up en étendard

Pour les Moulins, l’ouverture de cette structure et l’embauche de cet ambassadeur sur place coïncident avec la volonté d’exporter Farin’Up sur de nouveaux marchés. 

Pensée dans un packaging facile, la gamme de produits estampillés Farin’Up a été déclinée en farine, semoule, pignons de pin, quinoa… mais aussi en préparations pour des crêpes et, plus récemment, en «American brownies» et «American cookies».

 

«Nous vendons actuellement les produits dans plus de 10 pays», déclare Jean Muller, managing director des Moulins de Kleinbettingen, à Paperjam. Des marchés qui vont de la Grande Région à Israël, dont «50% se font en marque distributeur».

Innover et recruter

Pour partir à la conquête du marché américain et séduire les distributeurs, les Moulins de Kleinbettingen ont choisi de revoir leur packaging avec un personnage et une origine culturelle du produit: la France pour les crêpes, le Canada pour les pancakes.

 

Dernière marque en date des Moulins, Farin'Up illustre la manière dont une entreprise familiale traditionnelle continue de se remettre en question en innovant et en testant tout en mesurant les risques. 

Les initiales MK sont d’ailleurs aussi présentes indirectement au Rwanda depuis peu, au travers d’une coopération avec des producteurs locaux consistant à faire évoluer la qualité de récoltes de blé.

Un contexte de croissance qui pousse l’entreprise à vouloir engager un responsable pour gérer un marketing qui prend de l’ampleur.

À noter que les Muller font partie du livre «Histoires de Familles» coédité par la Banque de Luxembourg et Maison Moderne et retraçant leurs épopées entrepreneuriales.