Grand-messe dédiée à la high-tech depuis 50 ans – c’est là qu’ont notamment été officiellement présentés le premier magnétoscope en 1970 ou la première télévision HD en 1998 –, l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES) s’ouvre ce jeudi au public à Las Vegas.

Parmi les exposants présents – ils étaient 3.600 réunis sur 223.000 mètres carrés l’an dernier – figurent de nombreux constructeurs automobiles pour qui ce salon est devenu un incontournable.

Car la high-tech est désormais partie intégrante de l’automobile moderne et elle le sera toujours plus à l’avenir.

Technologies embarquées

Pour les constructeurs, et les équipementiers comme le «luxembourgeois» Delphi qui a aussi fait le déplacement, le CES est devenu une vitrine à travers laquelle ils exposent leurs nouvelles hautes technologies, allant des voitures autonomes hybrides de Ford à l’application Skype que Volvo a adaptée aux tablettes tactiles embarquées dans certains de ses modèles.

Chez les Allemands, alors qu’Audi a exceptionnellement fait l’impasse sur ce salon cette année, BMW y présente un concept d’interface holographique futuriste, tandis que Volkswagen lève le voile sur une application mobile de personnalisation de l’ambiance à bord d’une véhicule.

Pour sa part, Mercedes présente à Las Vegas son Vision Van, une camionnette aux courbes futuristes et équipées de drones, qui pourrait révolutionner le monde des utilitaires.

Autre constructeur présent, Chrysler – sur ses terres – propose aux visiteurs du CES le prototype Portal, un monospace ultra-connecté et semi-autonome à propulsion électrique.

Américaine elle aussi, la start-up Faraday Future, présentée comme le concurrent autoproclamé de Tesla, doit dévoiler son tout premier modèle de série, le FF91, un SUV 100% électrique.

Du côté des Japonais, Toyota a choisi de proposer un véritable concept-car, le Concept-I, résultat d’une étude de style travaillée dont le thème est la chaleur cinétique, tandis que Honda a lui aussi opté pour un véhicule futuriste au style décalé, baptisé NeuV.

Enfin, parmi la dizaine de constructeurs officiels représentés, on signalera encore la présence du français Renault, lui aussi avec un concept-car dénommé «POM», basé sur la voiture électrique Twizy.

Véhicule open source, POM vise de nombreux acteurs (étudiants, start-up, développeurs) qui pourront créer et développer des services pour cette autre voiture de demain.