Jo Kox: "On ne doit pas avoir honte du niveau des artistes luxembourgeois." (Photo: David Laurent / archives)

Jo Kox: "On ne doit pas avoir honte du niveau des artistes luxembourgeois." (Photo: David Laurent / archives)

1. Steve Karier dans M.

« M. est une lecture scénique du célèbre entretien que Jean-Claude Juncker et l'ancien chef des services secrets, Marco Mille ont eu en 2008 et qui a été discrètement enregistré par ce dernier. Le texte est fascinant parce qu’à double sens : c’est une retranscription exacte, on est donc dans la vérité de l’histoire, mais c’est tellement aberrant et incroyable qu’on pense assister à un cabaret. Je peux vraiment dire que c’est mon coup de cœur de l’année parce que c’est une création qui montre l’intérêt qu’ont les artistes à se pencher sur le monde réel. En plus Steve Karier a très bien joué ce texte. Si le Focuna avait les moyens d’attribuer un prix, il irait sans conteste à cette pièce.

2. Atelier Luxembourg, The Venice Project

« L’exposition rétrospective que le Mudam a réalisé sur l’ensemble des participations luxembourgeoises aux biennales d’art de Venise était particulièrement bien montée et donnait une très bonne image de ces expositions. L’ensemble prouve la qualité des artistes sélectionnés. Je pense qu’on ne doit pas avoir honte du niveau de l’art contemporain luxembourgeois. On peut vraiment se montrer sur la scène internationale.

3. Aufgang

« J’ai assisté aux trois concerts du trio formé par Francesco Tristano, Rami Khalifé, et Aymeric Westrich. C’est chaque fois un plaisir renouvelé de voir l’inventivité et le talent qu’ils ont pour mêler la techno et la musique classique. Le concert à l’Atelier était particulièrement fort car cette salle permet une fusion avec le public qui était spécialement de qualité ce soir-là. J’étais vraiment dedans ! »