Renault Luxembourg dispose depuis peu d’un nouveau directeur commercial en la personne de Frédéric Paris. Ancien responsable des ventes du garage Infiniti, au moment où celui-ci a été intégré à Alfa Romeo, il a ensuite passé 12 ans chez Autopolis, en tant que directeur commercial de la marque Volvo.

Actif depuis juin auprès de la marque au losange, Frédéric Paris s’est vu confier plusieurs missions, y compris la commercialisation de la nouvelle Alpine Renault, dont les premiers exemplaires arriveront au Luxembourg d’ici la fin octobre ou le début novembre, la date exacte de sa sortie officielle européenne restant encore à préciser par le constructeur.

Dans ce but, Frédéric Paris sera épaulé par un «ambassadeur» dédié à ce modèle, seul et unique interlocuteur – avec un technicien – des futurs clients Alpine au Luxembourg.

Showroom privé

«Ces derniers seront accompagnés, suivis, et surtout choyés», affirme-t-il, assurant que Renault Luxembourg va mettre les petits plats dans les grands pour l’arrivée de cette nouvelle Alpine «dans un environnement exclusif» à Gasperich, où se situe Renault.

La voiture, dont la production signe la renaissance d’un modèle mythique produit entre 1955 et 1995 en plusieurs versions successives – de l’A106 à l’A610 – ne devrait pas laisser indifférents les amateurs de «petites» sportives.

Fidèle aux lignes de celle qui a notamment remporté le titre de champion du monde des constructeurs – en rallye en 1973 –, la nouvelle Alpine, présentée lors du dernier Salon de l’automobile de Genève, a déjà pu être réservée via une application en ligne ayant permis la précommande de 1.955 voitures, ce chiffre correspondant à l’année de la fondation de la marque par Jean Rédélé.

Objectif 100

Elle est équipée d’un moteur en position centrale arrière, turbo essence de 1.800 centimètres cubes et développant une puissance de 255 chevaux.

Pouvant franchir les 100 km/h en 4,5 secondes, «c’est la seule voiture pouvant atteindre les 250 km/h sans appui dynamique à l’arrière», souligne Frédéric Paris, mettant en avant ses performances et sa facilité de conduite.

Évoquant «une voiture fun» plutôt qu’un jouet, il ajoute que cette deux-places devrait être commercialisée aux alentours de 58.500 euros, soit «pour un même plaisir» – à un tarif plus accessible que ses concurrentes que sont les Porsche Cayman ou Boxster, l’Audi TT ou encore la Lotus Elise.

Disponible en bleu, en blanc et en noir, Renault Luxembourg compte en écouler une centaine la première année.