Facebook a déclaré souhaiter faire appel, assurant avoir déjà apporté des modifications importantes à ses conditions d’utilisation en matière de protection des données depuis le début de la procédure en 2015. (Photo: Licence C.C.)

Facebook a déclaré souhaiter faire appel, assurant avoir déjà apporté des modifications importantes à ses conditions d’utilisation en matière de protection des données depuis le début de la procédure en 2015. (Photo: Licence C.C.)

Données personnelles: Facebook condamné par l’Allemagne

Saisi par la Fédération des associations allemandes de consommateurs, un tribunal berlinois a jugé illégale l’utilisation par le géant des réseaux sociaux des données personnelles de ses utilisateurs. Ce sont aujourd’hui les paramètres par défaut de Facebook, déjà saisi par la CNIL en 2015, ainsi que certaines de ses conditions d’utilisation qui sont estimés abusifs, ne garantissant pas un consentement clair et attesté de l’utilisateur. En cause précisément: le référencement des profils sur les moteurs de recherche, ou encore la géolocalisation activée automatiquement lors d’échanges privés via l’application.

Autant de réglages prédéfinis que le réseau social se voit condamné à modifier sous peine de se voir infliger une amende potentielle de 250.000 euros par infraction constatée. Facebook a déclaré souhaiter faire appel, assurant avoir déjà apporté des modifications importantes à ses conditions d’utilisation en matière de protection des données depuis le début de la procédure en 2015, et étant toujours en train d’y travailler afin que les services offerts soient «toujours conformes à la loi». En France, le GDPR (ou RGPD) entrera en vigueur en mai prochain. Cette condamnation ne serait-elle qu’un prélude?

Pépins dans l’iPhone? Apple change de recette

Dix ans après le lancement de son premier iPhone et du système d’exploitation iOS, Apple change pour la première fois de stratégie de développement. Auparavant, chaque nouvelle version d’iOS donnait lieu à l’émergence d’un ensemble de fonctionnalités sur lesquelles la firme bâtissait sa communication. Désormais, le mot d’ordre n’est plus «nouveauté», mais «performance». Face aux baisses des ventes de son dernier iPhone X (amenant à la réduction des quotas de production) et surtout aux critiques de plus en plus nombreuses concernant les bugs de son écosystème logiciel (crash des iPhone en décembre dernierimpossibilité de répondre aux appels téléphoniques, ou encore une calculatrice n’en faisant qu’à sa tête), Apple s’assurera avant tout du bon fonctionnement d’iOS.

Résultat? La prochaine mouture de l’OS (prévue pour septembre prochain) apportera à sa sortie bien moins de nouveautés qu’attendu. Apple préférera les implémenter progressivement sur les deux années suivantes. La Pomme brillera peut-être moins, mais elle se savourera sans vers.

Des Valentine Cards aux ValentineCoins: la Saint-Valentin épouse le digital?

Parler de blockchain à la Saint-Valentin, stratégie gagnante? Une start-up française a décidé de s’y risquer, en créant les ValentineCoins, un équivalent digital du célèbre cadenas du Pont des Arts (chaque couple matérialisant son amour éternel en accrochant un cadenas sur ce pont parisien). Le ValentineCoin est un «token» que l’internaute peut acheter en cryptomonnaie Ether (reposant sur la blockchain Ethereum) pour un montant total avoisinant les 30 dollars.

Le principe? Ce token virtuel est accompagné d’un message d’amour pour toujours ancré dans la blockchain. La transaction donne lieu à la réception d’un certificat que l’internaute pourra offrir à l’élu(e) de son cœur. Une initiative brumeuse, qui rappelle facilement le phénomène de Ponzi du BitConnect et que la presse internationale n’hésite pas à taxer d’arnaque. L’amour ferait-il de la résistance à la blockchain?