C’est l’un des deux grands moments de rendez-vous pour l’industrie luxembourgeoise des fonds d’investissement. À l’initiative de l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi), la traditionnelle «Spring Conference» s’ouvre ce mardi, à 9h, depuis le Centre de conférences au Kirchberg.

Plus que jamais, l’Alfi veut «se concentrer à nouveau sur les affaires», après la difficile digestion des réglementations post-crise financière et dans un contexte de relance de l’économie européenne dans lequel, notamment sous l’effet du plan Juncker, les fonds peuvent jouer un rôle important.

En bonne concordance avec la Journée internationale de la femme qui se tient le 8 mars, le programme de la conférence de cette année abordera, outre les inévitables évolutions réglementaires, des sujets importants pour les fonds puisqu’ils concernent sa ressource principale: le capital humain. Les nouvelles générations ou encore la diversité de genre trouvent ainsi leur place au programme.

Un forum fintech

Lancé à la conférence de septembre, le «fintech corner» avait connu un grand succès, reflet de l’intérêt de l’industrie pour les innovations technologiques. Entre-temps, l’Alfi s’est structurée sur le - vaste - sujet des fintech et a créé un «forum», ouvert à des parties prenantes qui ne sont pas membres de l’Alfi, à l’instar d’acteurs de l’ICT. L’idée est de rassembler les expertises sur le sujet pour en faire bénéficier tant les acteurs des fonds que les fintech qui veulent leur proposer leurs services. 

«Nous pouvons donner accès aux sociétés fintech à ce savoir pour les aider à développer des idées sur la manière dont elles peuvent aider notre industrie à être plus efficiente, à proposer de nouveaux services, de nouvelles idées pour mieux servir nos clients», déclare Serge Weyland de la Bil en tant que coprésident, avec Steven Libby (PwC), de l’Alfi Fintech/Digital Forum.

Les opportunités de part et d’autre ne manquent pas. On imagine notamment aisément que des solutions fintech pourraient aider l’industrie à optimiser les flux de communication ou à gérer les impératifs réglementaires, tellement consommateurs de temps et donc de coûts.