Comme toute l'équipe de l'Alfi, Anouk Agnes se prépare à une année 2017 pleine de rebondissements.  (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Comme toute l'équipe de l'Alfi, Anouk Agnes se prépare à une année 2017 pleine de rebondissements.  (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Avec 29 événements en tous genres organisés en 2016 au Luxembourg et à l’étranger et sans doute le même nombre en 2017, l’Association de l’industrie des fonds consacre beaucoup de temps et d’énergie à l’événementiel. Cinq collaborateurs (bientôt six) sur les 30 que compte l’association s’y consacrent d’ailleurs à plein temps.

«L’Alfi organise de multiples manifestations depuis sa création en 1988», rappelle Anouk Agnes, deputy director general de l’association. «Pour la prochaine saison, nous avons eu envie de changer notre approche. Se challenger est indispensable. Nous avons fait un audit en interrogeant nos membres sur leurs attentes et souhaits. 2017 sera une année de changement!»

Mue de la Spring Conference

Le changement le plus visible et le plus proche dans le temps, c’est celui de la renommée Spring Conference, qui aura lieu cette année les 21 et 22 mars, à nouveau au Centre de conférence de la place de l’Europe. Le rendez-vous du printemps changera à la fois de nom et de concept. «Cette rencontre se fera désormais sous la bannière 'European Asset Management Conference'. Nous nous sommes rendu compte que, même si la Spring Conference était bien connue des acteurs du secteur, son nom ne reflétait pas assez son propos. Son positionnement sera à présent plus clair, tout comme sa dimension internationale», poursuit Anouk Agnes.

Le but de l’événement, qui voit défiler une moyenne de 700 visiteurs, est de proposer une fois par an un condensé de ce que tous les gestionnaires d’actifs, y compris hors de l’UE, doivent connaître en Europe. «Évolution des actifs, contexte réglementaire, macropolitique... Nous allons offrir la 'big picture' et faire le tour du secteur sur deux jours.» Pour la première fois, des sessions thématiques parallèles se tiendront simultanément.  

Depuis la crise, les textes se sont amoncelés.

Anouk Agnes, deputy director general de l'Alfi

Si le contenu ne sera finalisé qu’à la fin janvier, une table ronde entre «C-levels» consacrée à tout ce qui influence leurs affaires quotidiennes est déjà au programme. «Traditionnellement, cet événement de mars traitait beaucoup de réglementation. En effet, depuis la crise, les textes se sont amoncelés. Certains ont bouleversé le business. Dans une autre table ronde, nous voulons prendre le temps de regarder en arrière et évaluer l’impact de ces changements.»

Résonance internationale

L’Alfi accueille de plus en plus de ressortissants étrangers dans ses événements au Luxembourg, en provenance notamment des États-Unis, du Japon, de Hong Kong ou du Brésil. Et Anouk Agnes de partager: «Notre mot d’ordre est 'tout est possible, parlons-en!' Avec l’apport de nos membres, il y a assez d’idées innovantes autour de la table.»

Dans les autres grands rendez-vous, la Global Distribution Conference de septembre conservera sa dénomination. «S’il y a bien un sujet où le Luxembourg se distingue, c’est celui-là. Nous gardons le thème, mais nous allons davantage impliquer nos partenaires internationaux en amont, par exemple l'Aima, dès la conception du programme.»

La conférence «Alternative Funds» devra, quant à elle, être appelée «Private Equity, Hedge funds and Real Estate». On y verra des sessions plus interactives et en petits groupes. «Traditionnellement, elle était liée à la directive européenne AIFM de 2011. On en a parlé, reparlé et fait le tour. Nous avons choisi de mettre en avant les sous-domaines des fonds alternatifs pour que chaque classe d’actifs y trouve son compte.»