Le mouvement mené hier sur l’A31 en direction de Luxembourg a généré jusqu’à une dizaine de kilomètres de ralentissement. (Photo: Facebook)

Le mouvement mené hier sur l’A31 en direction de Luxembourg a généré jusqu’à une dizaine de kilomètres de ralentissement. (Photo: Facebook)

Des routiers français affiliés à la Confédération générale du travail (CGT) et à Force ouvrière (FO) ont entamé ce lundi dans tout l’Hexagone un mouvement de grève reconductible contre la réforme du Code du travail voulue par le gouvernement Macron.

Comme ils l’avaient annoncé, ils ont ainsi bloqué des dépôts de carburant et mené des opérations escargot sur différents grands axes.

Au contraire de la région parisienne ou de l’Ouest de la France, le Grand Est a été relativement épargné par ce mouvement, et notamment les autoroutes A4 et A31.

Au croisement de ces dernières, à la croix de Hauconcourt – entre Thionville et Metz –, une action qui avait été annoncée a été amorcée à partir de 6 heures du matin, au début de la période de pointe qui voit des centaines de frontaliers français rejoindre le Luxembourg au volant de leur voiture.

Après s’être rassemblés, les camions – au pas et en file indienne – ont pris vers 9 heures la direction du Grand-Duché, jusqu’à la frontière, occasionnant près de 10 kilomètres de ralentissement qui se sont finalement résorbés peu avant midi.

Souhaitant que le mouvement «s’amplifie», la CGT a annoncé de nouvelles actions ce mardi qui pourraient à nouveau être synonymes de difficultés de circulation entre la Lorraine et le Luxembourg.