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Acadys a lancé une grande enquête européenne sur la valeur économique de l'informatique auprès de 2500 DSI 

Grande enquête européenne

Contexte de l'étude: L'informatique, et plus généralement les TIC (technologies de l'information et de la communication) représentent désormais un des principaux postes de dépenses, sinon le premier, dans toutes les organisations. Cette croissance est régulière depuis plusieurs décennies, et se poursuivra encore longtemps. Malgré la baisse des coûts unitaires des produits informatiques, les applications se multiplient au point même de caractériser une nouvelle forme d'économie.

Mais ces investissements et ces dépenses de fonctionnement sont-ils bien appliqués ? Contribuent-ils vraiment, et dans quelle mesure, à la performance des organisations ?

Objectifs: C'est pour le savoir et analyser finement, qu'Acadys et ses partenaires (Afai, Benchmark Group, Cemafor, le GRI, HEC, Les Rencontres d'Affaires et Spiral)  ont lancé en octobre 2000 une enquête européenne sur la valeur économique de l'informatique. Elle a permis d'évaluer:

- l'alignement stratégique de la fonction informatique,

- l'utilité des indicateurs de pilotage concrètement utilisés,

- le modèle d'organisation et le positionnement du DSI,

- le mode d'évaluation et la répartition des budgets,

- la contribution de l'informatique à la création de valeur,

- les pressions exercées sur les décideurs informatiques

L'enquête: Le panel d'experts qui a conçu l'enquête apportait à la fois la technicité d'experts de l'industrie, la conceptualisation avancée de spécialistes académiques et la synthèse pragmatique de consultants chevronnés.

Se basant sur des modèles éprouvés et adaptés aux évolutions récentes, l'enquête s'est concrétisée par  un questionnaire destiné aux DSI, dont toutes les questions visent à  mieux comprendre le processus de création de valeur à travers l'utilisation de l'outil informatique.

Structure de l'échantillon

L'intérêt des entreprises pour ce questionnaire s'est traduit par un taux élevé de réponses (quelque 10%), mettant à disposition de l'équipe de synthèse les réponses de 206 entreprises représentant fidèlement les principaux pays francophones européens (France 61 %, Suisse 26%, Belgique 7%, Luxembourg 6%). Les réponses se répartissent harmonieusement en termes de secteurs d'activité.

Quant à l'ancienneté des entreprises, la moitié (56%) a été fondée il y a plus de 50 ans et un tiers depuis plus de dix ans. Mais les plus récentes ne sont pas oubliées, avec un dixième de jeunes organisations. Une moitié des réponses émane du niveau groupe, leur conférant ainsi une autorité peu contestable.

Enfin, la dimension des entreprises, selon leurs effectifs, les répartit équitablement en donnant un fort poids aux sociétés moyennes, entre 500 et 5000 personnes.

Stratégie et alignement de la fonction informatique

Les DSI sont convaincus que leurs outils jouent un rôle déterminant dans la compétitivité de leur entreprise et que ce rôle ne fera que croître. D'ores et déjà, ils indiquent que les rapports annuels et les assemblées générales de leurs entreprises font une fois sur trois mentions de la fonction informatique et de sa contribution à la valeur de l'entreprise, et ce en excluant les remarques conjoncturelles liées au passage de l'an 2000 ou à l'arrivée de l'euro.

Malgré cette importance, il s'en faut de beaucoup que les entreprises se donnent les moyens d'évaluer sérieusement l'apport des technologies de l'information. En effet, les indicateurs les plus fréquemment utilisés pour gérer l'informatique sont des ratios simplistes:

- dépense informatique rapportée au chiffre d'affaires,

- dépense informatique rapportée aux effectifs (nombre d'employés),

- projets de développement informatique dans la dépense informatique totale.

Ces indicateurs, classiques, mais de périmètre difficile à définir et plus encore à comparer d'une organisation à une autre, reflètent en toute hypothèse une gestion par les coûts et non par la valeur.

Sur ces bases imprécises, l'alignement des technologies sur les stratégies managériales traduit la diversité des jeux entre l'informatique et les modèles d'affaires.

Pour 61% des entreprises ayant mis en place un plan informatique, ce dernier est déduit du business plan et des objectifs de l'entreprise.

Réciproquement, pour une moitié des réponses, le plan informatique influence le business plan . Seul un tiers des organisations prépare conjointement leurs plans d'affaires et leurs schémas directeurs technologiques.

Enfin, tout en évoluant vers une vision globale, les entreprises, dans leur grande majorité ont encore des difficultés à comprendre l'informatique comme partie intégrante de leur métier. En effet, une moitié d'entre elles la considère comme stratégique. Mais, pour les trois quarts, elles considèrent encore leur DSI comme un prestataire de service.

Organisation et domaines de responsabilité de la fonction informatique

La DSI veut dépendre directement du niveau le plus élevé de l'entreprise - La direction informatique a su faire reconnaître son importance au plus haut niveau, puisqu'elle siège dans la moitié des cas au comité de direction. Mais cette présence n'est pas suffisante, en tous cas pas optimale, estime un tiers des répondants, car cette représentation ne va pas de pair avec un rattachement hiérarchique approprié.

Certes, majoritairement, le directeur informatique rapporte au Président Directeur Général, au Directeur ou au Secrétaire Général. Mais, bien souvent, il dépend au contraire du Directeur Financier, voire (beaucoup plus rarement heureusement), du Directeur de la Production et de la Logistique ou du Contrôleur de Gestion. 90% de ceux qui se trouvent dans cette situation estiment qu'ils devraient dépendre directement du niveau le plus élevé.

Un palier dans la montée des dépenses

L'insuffisance des moyens ne vient pas au premier plan des préoccupations des DSI. Un tiers seulement considère que la dépense est insuffisante.

Ils ne comptent pas, d'ailleurs, sur des accroissements substantiels. Ils escomptent soit une faible majoration (40% des réponses), soit une stabilisation (22%). Il est vrai que le passage à l'an 2000 a exigé des investissements conséquents. D'autant plus que nombre d'entreprises ont profité de l'occasion pour effectuer un vigoureux nettoyage de leurs parcs et en particulier de leurs applications. Mais l'austérité n'est pas de mise pour tous. Un quart des réponses anticipe une forte augmentation. Et le passage à l'euro va obliger à investir encore, en tous cas pour l'année à venir.

Un tiers seulement des DSI a une vision globale des dépenses informatiques de l'entreprise et seulement 15% ont une autorité sur leur ensemble. Pourtant, tous s'accordent à reconnaître leur réel intérêt pour la question.

Conscients d'apporter de la valeur, mais soucieux de mieux la connaître

Plus des trois quarts des répondants estiment que la fonction informatique génère une véritable valeur économique.

La répartition des réponses est éloquente: Jugement de la Situation Actuelle.

Ces données montrent que les DSI, certes convaincus qu'ils contribuent positivement aux principaux objectifs de leur entreprise (dans plus de la moitié des cas), ont aujourd'hui encore une difficulté évidente à mesurer ces apports (moins de 20% des DSI estiment être capables aujourd'hui de le faire). Et cette difficulté s'accroît d'autant plus que l'on s'éloigne des applications de base ou opérationnelles (production, logistique, finance) pour s'intéresser à l'information stratégique et à l'évaluation des contributions en valeur.

Pressions exercées sur la fonction informatique

En général, les DSI estiment que tous les acteurs ont une influence positive sur la génération de valeur, à l'exception de certains départements informatiques et des sociétés externes (ex: outsourceurs).

L'intensité la plus forte de cette influence se situe au niveau des responsables de l'entreprise, des éditeurs de logiciels et des utilisateurs.

Conclusion

Le succès de cette enquête européenne sur la valeur économique de l'informatique montre à quel point les DSI sont aujourd'hui préoccupés par la question centrale de la valeur économique, commune aux petites et grandes entreprises. Cette question porte sur l'écart entre leurs convictions et les moyens dont ils disposent pour convaincre les dirigeants d'entreprises.

Ils sont certains de contribuer positivement à la valeur de leur entreprise, d'avoir un impact décisif sur sa rentabilité et sur sa compétitivité. Mais ils manquent d'outils précis, voire professionnels, pour étayer leurs convictions et diagnostiquer les points où porter l'effort, afin d'obtenir un rendement maximum des investissements.

Un livre blanc comprenant l'étude complète des résultats de l'enquête par secteur d'activité et par pays sera disponible. Tarif: 1000 Euros

Pour toute question ou remarque, n'hésitez pas à nous contacter, nous restons à votre entière disposition.

Vos contacts: Acadys Re-cherche et Développement, 40, rue Marc Seguin, B.P 2118, 68060 Mulhouse Cedex, Tél. +33(3)89327643

Synthèse de l'enquête européenne francophone réalisée par Acadys d'octobre à décembre 2000, en partenariat

avec: CEMFOR, HEC LAUSANNE, BENCHMARK GROUP, SPIRAL, AFAI, GRI, LES RENCONTRES D'AFFAIRES, LE MONDE INFORMATIQUE