Les drapeaux européen et français ont été mis en berne au Parlement européen. (Photo: Parlement européen)

Les drapeaux européen et français ont été mis en berne au Parlement européen. (Photo: Parlement européen)

Revendiqués samedi matin par le groupe État islamique, les attentats survenus vendredi soir à Paris représentent la pire attaque terroriste commise sur le sol français. 132 morts sont à déplorer, suite à cette action coordonnée en plusieurs points de la capitale ainsi qu’au stade de France où se déroulait le match de football France-Allemagne.

«Ce qui s’est produit est un acte de guerre», a déclaré le président de la République française, François Hollande, dans une allocution solennelle samedi en fin de matinée. L’état d’urgence, impliquant notamment des contrôles aux frontières ainsi que trois jours de deuil national, est décrété. 

Au Parlement européen, les drapeaux européen et français ont été mis en berne. Le président de l’institution a fait part de sa plus ferme condamnation. 

Au nom du Parlement européen, je condamne fermement les attaques #terroristes qui ont tué et blessé de très nombreuses...

Posted by Martin Schulz - European Parliament President on Saturday, November 14, 2015

Même décision sur le perron de la Commission européenne à Bruxelles.

Au Luxembourg, les responsables politiques ont témoigné leur solidarité dès que les tristes nouvelles sont parvenues, peu avant minuit. Le Premier ministre, qui a convoqué un conseil de gouvernement extraordinaire samedi après-midi, a réagi via son compte Twitter.

En pleine présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, le gouvernement luxembourgeois se tient aux côtés de l’exécutif français, comme l’a indiqué le vice-Premier ministre, également en charge de la sécurité intérieure. 

Le Grand-Duc a assuré, avec la Grande-Duchesse, le président de la République française «ensemble avec le peuple luxembourgeois de notre grande compassion envers les victimes et leurs familles». 

Quant au président de la Chambre des députés, Mars Di Bartolomeo, il a fait parvenir un message de soutien à son homologue Claude Bartolone dans lequel il indique que «la solidarité, la détermination et la force de nos valeurs communes seront nos meilleures armes contre ces criminels».

Sur son blog, le député LSAP Franz Fayot se souvient de son week-end passé dans la capitale française et invite les responsables politiques à combattre Daech avec les bonnes réponses, sans «retomber dans les excès sécuritaires» pour ne pas laisser le terrain «aux populistes d’extrême-droite, dont on peut craindre que les solutions faciles mais liberticides et xénophobes, déjà hautes en cours ces temps-ci, ne soient encore renforcées par la peur.» 

Face à la terreur meurtrière, face à ceux qui veulent détruire notre vivre ensemble, face à l'horreur de cette barbarie, nous réaffirmons nos valeurs démocratiques et humanistes, notre volonté de vivre en paix et dans la diversité, ont déclaré Françoise Folmer et Christian Kmiotek, coprésidents de Déi Gréng, depuis le 23e conseil du Parti vert européen réuni ce week-end à Lyon.

«Au peuple français nous assurons notre solidarité, au président Hollande et à son gouvernement notre soutien dans son combat pour défendre la liberté et la démocratie contre toute forme de haine et de violence», a déclaré le président du LSAP Claude Haagen.

Même élan de solidarité du côté de l’opposition. Le CSV indique que «face au terrorisme barbare et aveugle, il faut que l’Europe soit unie et ne cède pas à l’angoisse».

La bourgmestre de la capitale, Lydie Polfer, a adressé un message de condoléances à la maire de Paris, Anne Hidalgo: «Face à l’attaque terroriste qui accable Paris et la France, je tiens à vous assurer de notre profonde compassion et solidarité et à exprimer notre conviction que nous avons le devoir de faire face à ce défi ensemble. Les élus de la Ville de Luxembourg et les citoyens de notre capitale se joignent à moi pour vous adresser notre soutien dans cette tragédie effroyable qui touche vos compatriotes.»

Dès l’annonce des terribles attaques, de nombreux messages de soutien, de personnalités ou d’anonymes, sont parvenus sur les réseaux sociaux. Notamment sur Twitter via ‪#ParisAttacks. Des rumeurs ont aussi circulé via les mêmes canaux, d’où le rappel à la vigilance quant aux informations diffusées par les autorités françaises.