Face à la concurrence, la SNCT souhaite valoriser les changements mis en place liés à la réforme du contrôle technique pour fidéliser ses clients. (Photo: SNCT)

Face à la concurrence, la SNCT souhaite valoriser les changements mis en place liés à la réforme du contrôle technique pour fidéliser ses clients. (Photo: SNCT)

Le 1er février 2018 a marqué la fin effective du monopole du contrôle technique détenu jusqu’à présent par la SNCT, avec l’ouverture aux professionnels et aux particuliers de son centre de Bertrange. Une concurrence frontale que Josiane Pauly, présidente du conseil d’administration de la SNCT, contactée par Paperjam, assure ne pas redouter. «Nous allons forcément perdre des parts de marché, mais je suis très confiante», assure-t-elle en référence «aux prix plus élevés pratiqués par notre premier concurrent direct».

La bataille entre la société luxembourgeoise et le géant allemand, leader européen du contrôle technique, devrait donc se jouer sur la qualité du service, puisque les vérifications à effectuer sont fixées par un cadre européen. «Nous avons une stratégie qui se base sur de hauts standards de qualité, ce qui est le cas depuis quelque temps, et nous avons la volonté de nous rapprocher de nos clients pour satisfaire au mieux leurs besoins et faire en sorte qu’ils nous restent fidèles», estime la Première conseillère de gouvernement au sein du département des transports.

L’image que la SNCT possède est pire que la qualité de nos services.

Josiane Pauly, présidente du conseil d’administration de la SNCT

Consciente du déficit d’image dont souffre encore la SNCT, lié notamment aux dysfonctionnements rencontrés en septembre 2012 et qui avaient abouti à des files d’attente monstre à la station de Sandweiler, Josiane Pauly vante le fait que «les résultats d’une étude réalisée avec TNS Ilres démontrent que neuf clients sur dix sont satisfaits de nos services».

Un décalage – qualifié de «vrai défi» – qui devrait passer par «une amélioration de la communication, car l’image que la SNCT possède est pire que la qualité de nos services». Preuve en serait «la formation des inspecteurs, qui prend en compte non seulement le véhicule, mais aussi le conducteur, et, le cas échéant, l’explication à ce dernier des éventuels problèmes rencontrés sur sa voiture», estime Josiane Pauly.

À la recherche d’un futur DRH

Autre défi à relever en 2018 par la SNCT, la nomination d’un nouveau membre de la direction suite à la réorganisation entamée en 2017. Une réorganisation qui avait abouti au départ d’Armand Biberich, en poste depuis 2012. «Des entretiens sont en cours en vue du recrutement d’un nouveau DRH», précise la présidente du conseil d’administration, qui assure que la personne qui sera retenue «sera dotée d’une solide expérience dans le domaine de la gestion des ressources humaines, car le capital de la société n’est autre que ses 120 salariés et ses inspecteurs».

Aucune date d’entrée en fonction n’a, pour le moment, été avancée, puisque le choix définitif n’a pas encore été arrêté. Il se pourrait d’ailleurs que la situation perdure encore un peu, le futur membre de la direction «pouvant avoir un préavis de trois mois chez son employeur actuel», souligne Josiane Pauly. Pour rappel, le futur DRH de la SNCT siégera au sein du comité de direction aux côtés de Franck Charpentier, directeur financier, et de Michel Turpel, directeur technique.