Les décisions prises lors du 33e Conseil international d’Amnesty International à Rome l’ont été notamment grâce à un important travail préparatoire de sa section luxembourgeoise. (Photo: DR)

Les décisions prises lors du 33e Conseil international d’Amnesty International à Rome l’ont été notamment grâce à un important travail préparatoire de sa section luxembourgeoise. (Photo: DR)

Une délégation d’Amnesty International Luxembourg – emmenée par son président David Pereira, son directeur Stan Brabant, sa secrétaire générale Germaine Brabants, ainsi que par un membre de son conseil d’administration, Sandrine Gashonga, – a participé ces derniers jours au 33e Conseil international de l’organisation non gouvernementale (ONG) qui s’est déroulé à Rome.

Au rang des initiatives prises lors de cette assemblée, il a été décidé de travailler sur une stratégie afin de parvenir à l’interdiction des activités financières liées aux armes interdites et aux armes légales utilisées pour commettre des violations des droits humains.

Cette décision est intervenue un an et demi après la sortie du rapport «Banks, arms and human rights violations», rédigé par la section luxembourgeoise d’Amnesty International, et cinq ans après la création du groupe «business et droits humains» par un petit groupe de membres et bénévoles d’Amnesty International Luxembourg.

Collaborer pour les handicapés

Par ailleurs, en matière de handicap, cette dernière assemblée d’Amnesty International a aussi été l’occasion d’élaborer une politique cohérente de la part de l’ONG, destinée à protéger les droits fondamentaux des personnes handicapées.

Dans ce cadre, Amnesty International va notamment développer un projet de recherche et de campagne sur le non-respect des droits des personnes handicapées dans un groupe de pays choisis.

L’organisation mènera également un travail collaboratif avec des groupes spécialisés dans la défense des droits de ces personnes.

Enfin, ce Conseil international a aussi permis à l’ONG de renforcer le rôle de ses sections, partant du constat que la colonne vertébrale d’Amnesty International repose sur ses sections partout dans le monde, et sur l’ancrage que celles-ci ont dans chacune de leur société.

Une section, une voix

Cette décision a été prise sur base d’une résolution qui avait été préparée par la section luxembourgeoise et était présentée conjointement par 12 autres sections.

Toujours sur proposition de la section luxembourgeoise, le Conseil international de l’ONG a aussi décidé de modifier ses règles internes afin de renforcer le caractère démocratique de son fonctionnement et de ses décisions.

Dans la foulée, il a également décidé que toutes les sections auront désormais une voix égale au niveau de sa gouvernance mondiale, et ce quelle que soit leur taille.