Les acteurs financiers ont encore beaucoup à gagner en déployant de l’intelligence artificielle. (Photo: pxhere)

Les acteurs financiers ont encore beaucoup à gagner en déployant de l’intelligence artificielle. (Photo: pxhere)

Selon une étude du cabinet français Capgemini, les acteurs du monde financier ont encore beaucoup à gagner en misant davantage sur les apports de l’intelligence artificielle. À l’échelle mondiale, elle cite le montant de 512 milliards de dollars de revenus supplémentaires d’ici 2020.

Capgemini a sondé 1.500 responsables de services financiers à travers le monde. Dans ses conclusions, le consultant observe que, jusqu’à présent, la robotisation a surtout été utilisée pour réduire les coûts. Avec un certain succès: d’après ses calculs, elle a permis de réduire les frais entre 10% et 25% en moyenne.

Hausses de chiffres d’affaires

Mais Capgemini montre aussi que, selon les résultats de son sondage, il est également possible de recourir à la robotisation pour améliorer sa performance. Elle permet, entre autres, de lancer de nouveaux produits, d’améliorer le ciblage potentiel des clients et d’élargir la palette de services.

Au niveau statistique, Capgemini pointe notamment qu’un tiers des banques et des assureurs ont vu leur chiffre d’affaires grimper entre 2% et 5% grâce au recours à des technologies d’intelligence artificielle.

Deux entreprises sur trois observent aussi qu’elles ont vu la satisfaction de la clientèle augmenter de plus de 60% grâce à la robotisation.

Parmi les pays étudiés, ce sont les institutions financières indiennes qui sont le plus avancées, avec une proportion de 17% des entreprises du secteur financier qui ont déjà déployé des technologies à grande échelle.

Des taux qui restent faibles

Par contre, pour ce qui concerne les pays étudiés plus proches du Luxembourg, les niveaux sont moins importants: 7% des compagnies en France, 5% en Allemagne et 4% aux Pays-Bas.

L’analyse par secteur montre, elle, que 15% seulement des banques retail ont déjà adopté l’automatisation à large échelle, un chiffre encore largement inférieur au niveau des assurances, où il n’est que de 7%.