«La Guinée a été le 20e État d’Afrique subsaharienne à abolir la peine de mort pour toutes les infractions, tandis que le Kenya a supprimé l’imposition obligatoire de ce châtiment en cas de meurtre», note le rapport de l’ONG. (Photo: Licence C. C.)

«La Guinée a été le 20e État d’Afrique subsaharienne à abolir la peine de mort pour toutes les infractions, tandis que le Kenya a supprimé l’imposition obligatoire de ce châtiment en cas de meurtre», note le rapport de l’ONG. (Photo: Licence C. C.)

C’est une lueur d’espoir dans un contexte international qui semble toujours plus tendu. Le rapport annuel d’Amnesty International sur les condamnations à mort et exécutions dans le monde a recensé «au moins» 993 exécutions dans 23 pays durant l’année 2017, «soit 4% de moins qu’en 2016».

Un constat à prendre toutefois avec précaution. L’ONG précise en effet que «ces chiffres n’incluent pas les milliers de condamnations à mort et d’exécutions qui auraient eu lieu en Chine, car les informations concernant la peine capitale y sont toujours classées secret d’État».

Une «lueur d’espoir»

Mais c’est vers l’Afrique que les conclusions du document pointent. Le continent ferait des efforts pour supprimer petit à petit la peine de mort. «La Guinée a été le 20e État d’Afrique subsaharienne à abolir la peine de mort pour toutes les infractions, tandis que le Kenya a supprimé l’imposition obligatoire de ce châtiment en cas de meurtre», note le rapport. Le Burkina Faso et le Tchad ont aussi pris le chemin de l’abolition en modifiant leur cadre législatif.

Une «lueur d’espoir», selon Salil Shetty, le secrétaire général d’Amnesty International. «Maintenant que 20 pays d’Afrique subsaharienne ont aboli la peine de mort pour toutes les infractions, il est grand temps que le reste du monde suive leur exemple et renonce à ce châtiment abject et d’un autre âge.»