Passage de casque ou plutôt de témoin à la direction d’ING Luxembourg. C’est donc ce mardi soir, au Cercle Cité, alors que la musique envahissait les rues de la capitale, que Luc Verbeken est venu présenter officiellement celle qui lui succédera bientôt à la direction de la filiale de la banque orange.
Il ne s’agit pas d’une réelle coupure pour celui qui avait repris les rênes de cette entité en mars 2013, puisqu’il continuera à superviser les activités du pays en tant que head of transformation office d’ING Belux. Il rapportera à Rik Vandenberghe, à qui il avait succédé et qui est désormais le patron d’ING Belgique et le président du conseil d’administration d’ING Luxembourg.
«Mon rôle sera désormais d’implémenter et d’accélérer la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de la banque en Belgique et au Luxembourg. Mais ici, nous avons déjà fait pas mal de travail», explique-t-il.
Alors qu’il concède partir avec regret et un à deux ans plus tôt qu’il ne l’avait imaginé, il cède le flambeau à une collègue, Colette Dierick, qu’il connaît bien puisqu’ils ont démarré quasiment ensemble dans les structures belges de la BBL, rachetée par ING au cours des années 90.
Je ne viens pas sans bagages.
Colette Dierick, future CEO d’ING Luxembourg
Officiellement la nouvelle CEO prend ses fonctions à la mi-juillet, mais elle prévoit concrètement de rejoindre son nouveau bureau à la mi-août. «Je ne viens pas sans bagages», a-t-elle rassuré. «Je connais un peu le Luxembourg pour siéger au conseil d’administration d’ING Luxembourg depuis plus de cinq ans. Mais désormais je veux le découvrir de l’intérieur.»
La filiale grand-ducale n’hérite pas d’une novice. Avec une trentaine d’années d’expérience au sein du groupe bancaire, elle en connaît tous les rouages et occupait un poste stratégique ces cinq dernières années. En tant que head of retail d’ING Belgique, elle contrôlait tout le réseau commercial ainsi que l’activité de banque privée. Et, elle l’assure, «ce sera un changement dans la continuité».