Le site de PSA à Trémery abrite déjà la production de la majeure partie des moteurs essence et diesel du groupe. (Photo: DR)

Le site de PSA à Trémery abrite déjà la production de la majeure partie des moteurs essence et diesel du groupe. (Photo: DR)

Le constructeur français PSA — qui produit les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel — a annoncé cette semaine s’être allié avec Leroy-Somer, filiale du groupe japonais Nidec, pour fabriquer à l’avenir ses propres moteurs électriques, qu’il achetait jusqu’ici tout faits pour équiper ses voitures.

Dans un communiqué, il a indiqué que ce partenariat allait prendre la forme d’une co-entreprise à parts égales «chargée de la R&D, de la fabrication et de la commercialisation de moteurs électriques de traction au meilleur niveau du marché, principalement pour le groupe, mais également pour d’autres constructeurs».

Près de 220 millions d’euros seront investis au départ, tandis qu’une centaine d’emplois en R&D devraient être créés. S’y ajoutera ensuite l’embauche de 400 personnes supplémentaires chargées de produire 900.000 moteurs par an à compter de 2022.

Si le développement de ces moteurs sera basé à Carrières-sous-Bois, dans les Yvelines, leur production aura lieu, selon PSA, à Trémery, en Moselle — entre Thionville et Metz —, où est déjà produite une grande partie des moteurs essence et diesel du groupe.

Pour PSA, qui a pris du retard dans une technologie en train de bouleverser le monde de l’automobile, l’objectif est d’électrifier sa gamme à 80% d’ici 2023.