La Société nationale de contrôle technique (SNCT) justifie l’augmentation de ses tarifs par l’amélioration de la qualité des services. (Photo: Shutterstock)

La Société nationale de contrôle technique (SNCT) justifie l’augmentation de ses tarifs par l’amélioration de la qualité des services. (Photo: Shutterstock)

Les tarifs du contrôle technique de véhicules et motocycles par la Société nationale de contrôle technique (SNCT) ont augmenté depuis le 1er février 2019, de 39% à 44% selon les véhicules. 

La SNCT justifie cette revalorisation par l’amélioration de la qualité des services. La concurrence étant ouverte depuis 2016, l’ULC estime quant à elle que cette augmentation vise davantage à aligner ses tarifs sur ceux des concurrents, comme Dekra Luxembourg. 

Pour une voiture à moteur thermique ou hybride, il en coûtera désormais 52 euros au propriétaire (contre 37,50 euros auparavant), tandis que Dekra Luxembourg facture la même prestation 59 euros.

L’ULC dénonce une «augmentation drastique, sans explication des améliorations apportées et de leurs coûts supplémentaires» et exige dès lors «l’annulation immédiate de l’augmentation extrême de ces prix». Elle met par ailleurs en avant le fait que cette hausse pénalisera surtout les familles et les salariés modestes.

À la suite de l’ouverture à la concurrence en février 2016, la SNCT avait déjà augmenté ses tarifs pour «s’adapter à la réalité économique».