Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. Ainsi, les taxes de 25% imposées par l’administration américaine aux importations d’acier venant de Chine et d’Europe ont été favorables au géant mondial de l’acier.

L’industriel, qui réalise environ 15% de ses revenus aux États-Unis et dispose sur place d’unités de production, en a en effet profité pour augmenter ses prix de vente. Ceux-ci ont progressé de 4,3% au premier trimestre et de 9,4% au second.

«Nous sommes clairement bénéficiaires nets des mesures commerciales prises, visant à protéger le marché de la concurrence déloyale», a indiqué le directeur financier d’ArcelorMittal, Aditya Mittal.

Pour rappel, le sidérurgiste a présenté mercredi un chiffre d’affaires semestriel de près de 40 milliards de dollars, soit environ 34 milliards d’euros, en hausse de 17,6% par rapport à l’année dernière, et un résultat brut d’exploitation supérieur aux attentes à 5,6 milliards de dollars (+28,6%), soit environ 4,5 milliards d’euros.

Bien sûr, les bons résultats ne sont pas le seul résultat de la guerre commerciale engagée par Donald Trump. ArcelorMittal a également bénéficié des restructurations engagées ces dernières années et des efforts faits pour réduire globalement ses coûts.