Au Luxembourg, SDWorx a obtenu, au début de l’été, une certification SAS 70 de type II. C’est la première société de ce secteur (le secrétariat social) à décrocher une telle certification. «Après avoir obtenu, en 2005, le rapport de type I qui garantissait que des contrôles opérationnels efficaces avaient été mis en place, ce rapport de type II permet de fournir à nos clients la garantie que, au cœur du processus d’administration des salaires, tout est fait de manière qualitative», précise Thierry Vanbever, general manager de SDWorx Luxembourg.
En concentrant leurs ressources sur leur «métier de cœur», les aspects de leur travail à partir desquels ils créent une plus-value, les entreprises ont tendance à externaliser de nombreux services, sachant que certains sont plus délicats que d’autres à confier à un prestataire extérieur. C’est notamment le cas des salaires. «L’administration des salaires est considérée comme un business de commodité, explique M. Vanbever. Mais, d’autre part, cela touche au portefeuille de l’entreprise cliente et de ses salariés. Ce qui reste délicat. C’est pourquoi nous avons voulu fournir à nos clients la garantie que tout est fait de manière transparente et sous contrôle.»
Cette norme de qualité SAS (Statement on Auditing Standards) 70 est un standard d’origine américaine, aujourd’hui internationalement reconnu. Il a vu le jour en 2002 et prend la forme d’un rapport délivré par un auditeur externe, intégrant notamment une matrice de contrôles opérationnels visant à garantir la qualité des services audités, ainsi qu’un avis de l’auditeur sur la qualité, la fiabilité et l’intégrité de ces contrôles.Pour SDWorx, cette démarche a été initiée par un de ses clients, en l’occurrence IBM Belgium, qui respecte ce standard SAS pour contrôler l’ensemble de ses propres flux financiers et a exigé de son prestataire qu’il en fasse de même. «Notre masse salariale est importante avec plus de 2.500 employés, sur le Belux, explique Pascal Lanser, directeur de la branche luxembourgeoise d’IBM. Les flux d’argent sont importants et nous parlons, ici, de notre argent et celui de nos salariés. Dans ce cadre, nous avons besoin d’une totale transparence. Sans quoi, nous aurions été obligés de commander des audits externes chez le prestataire pour garantir ces contrôles.»
Ainsi, SDWorx s’est vue obligée de procéder à une véritable formalisation et amélioration de ses processus dans le traitement des salaires. «Nous avons dû les optimiser pour garantir un meilleur niveau de contrôle, sans pour autant perdre en efficacité, ajoute Thierry Vanbever. Nous devons assurer le même service en respectant les délais et en garantissant un haut niveau de transparence et de qualité. Cette norme répond à une demande grandissante sur le marché, aux exigences de nombreux clients. Elle correspond par ailleurs à un processus d’amélioration permanent dans lequel un rapport est établi annuellement.»