Jean-Pierre Masseret s'était personnellement impliqué pour la cause de Vandières.  (Photo: archives paperJam)

Jean-Pierre Masseret s'était personnellement impliqué pour la cause de Vandières.  (Photo: archives paperJam)

Même si la consultation populaire organisée le 1er février dernier n’a fait se déplacer que 10% d’électeurs lorrains, le président du Conseil régional a souhaité respecter le résultat en arrêtant le projet de création de gare TER/LGV dans la localité de Vandières, en Meurthe-et-Moselle.

Jean-Pierre Masseret a indiqué sa position en ouverture de la séance plénière du Conseil réuni aujourd’hui à Metz, observant que:

  • le Non l’a emporté arithmétiquement,
  • deux départements ont dit Oui,
  • deux départements ont dit Non,
  • dans le Sillon lorrain, où vivent 1.400.000 Lorrains directement intéressés par la connexion TER/LGV, quatre maires et quatre présidents d’agglomération ont pris position pour le Non.

Dans le même temps, le président de la région souhaite tirer les enseignements de la consultation des citoyens – une première du genre en France – en proposant un seuil minimal de participation ou encore en envisageant le vote électronique sécurisé.

Supporter de la gare de Vandières pour laquelle il s’était engagé personnellement en demandant la participation de l’État – qui avait accepté –, Jean-Pierre Masseret est visiblement déçu de l’impact de cette consultation.

Il demande, en forme d’avertissement, que des travaux techniques soient menés pour examiner les conséquences d’une Lorraine sans Vandières, à l’aune de l’émergence d’une nouvelle région regroupant la région voisine mais aussi l’Alsace et la Champagne-Ardenne, au sein de laquelle les questions de mobilités seront centrales.