Réélu à nouveau dans les Yvelines, Gérard Larcher est un candidat sérieux à sa propre succession à la présidence du Sénat. (Photo: licence CC / archives)

Réélu à nouveau dans les Yvelines, Gérard Larcher est un candidat sérieux à sa propre succession à la présidence du Sénat. (Photo: licence CC / archives)

Il faudra attendre les prochains scrutins locaux pour éventuellement voir un Sénat composé majoritairement d’élus En Marche! Après la présentielle, après les législatives, Emmanuel Macron espérait une percée au Palais du Luxembourg dimanche. Mais les premiers résultats tombés dans la soirée n’ont guère laissé de doute.

C’est en effet le camp de l’actuel président de la haute assemblée, Gérard Larcher (lui-même réélu pour la 5e fois) qui fait la course en tête. Le parti Les Républicains (ex-UMP) compte désormais 159 sénateurs, soit 17 de plus.  Avec les 50 sénateurs du camp centriste UDI (+8) et quatre non inscrits, le Sénat conserve donc avec 213 élus une forte tendance au centre droit.

Gérard Larcher a appelé à une majorité sénatoriale «constructive et exigeante.»

La République en marche récolte enivron 25 élus contre 50 escomptés. Le parti du président de la République française a indiqué dans la soirée vouloir «travailler à construire des majorités d’idées en rassemblant le plus possible de sénateurs autour des réformes que nous portons pour transformer notre pays.»

Les socialistes demeurent la deuxième force du Palais du Luxembourg et limitent donc la chute qui aurait pu être subie dans la suite des précédents scrutins. Ils disposent de 81 sièges (-5). À noter que les écologistes n’ont plus que quatre élus.

La droite en tête dans l’est

Organisé pour renouveler près de la moitié du Sénat, ce scrutin n’était pas un suffrage direct mais concernait 76.000 «grands électeurs», soit des élus des collectivités locales, essentiellement des conseillers municipaux. Un scrutin qui confère au sénat en partie son rôle de représentation des territoires.

Dans l’est de la France, la droite arrive également en tête.

Ainsi, en Meurthe-et-Moselle, Olivier Jacquin (PS), Jean-François Husson, Véronique Guillotin et Philippe Nachbar (Les Républicains) sont élus.

En Moselle, Jean-Louis Masson, Christine Herzog, Jean-Marie Mizzon (divers droite), Jean-Marc Todeschini (union des gauches) et François Grosdidier (Les Républicains) sont élus.