Claude Marx dresse le bilan d’une année «globalement bonne» pour le secteur financier luxembourgeois. (Photo: Mike Zenari / archives)

Claude Marx dresse le bilan d’une année «globalement bonne» pour le secteur financier luxembourgeois. (Photo: Mike Zenari / archives)

«2017 a été globalement une bonne année pour le centre financier luxembourgeois.» En préface au rapport d’activité de la CSSF sorti ce 29 août, son directeur général, Claude Marx, ne pointe pas de véritable danger face à l’activité de la place financière luxembourgeoise.

«Les banques luxembourgeoises (…) sont généralement bien capitalisées», note-t-il, même s’il incite à la vigilance par rapport aux risques du marché immobilier (hausse des prix continue et taux d’intérêt historiquement bas).

Le rapport du gendarme du centre financier note aussi une diminution nette de deux unités pour les banques, à 139 établissements. Sept banques sont parties et cinq autres se sont créées, dont deux entités pour la China Everbright Bank, septième banque chinoise sur la Place.

Quant au personnel employé dans le secteur financier sous contrôle de la CSSF, il est aussi en légère hausse à plus de 46.000 unités.

106 recrutements

Depuis la crise financière, les nouvelles législations pour renforcer le contrôle se sont fortement multipliées. Résultat: la CSSF doit elle aussi continuer à recruter pour satisfaire aux exigences de vigilance. En 2017, elle a ainsi fait gonfler son effectif de 106 personnes pour arriver à un total de 764 employés.

Toujours dans un souci de meilleur contrôle, elle a procédé à 399 entretiens avec des responsables bancaires contre 273 l’année précédente.

Une partie de l’industrie est malheureusement encore trop peu préparée aux changements technologiques.

Claude Marx, directeur général de la CSSF

La CSSF estime aussi de son devoir de suivre les évolutions technologiques dans le monde de la finance. Elle a donc créé un groupe de travail «fintech». Il est chargé de suivre les évolutions du secteur afin de mieux identifier les enjeux et d’adapter la réglementation lorsque ce sera nécessaire.

Mais Claude Marx déplore qu’«une partie de l’industrie est malheureusement encore trop peu préparée aux changements technologiques».