L’équipe de France aurait-elle les joueurs capables de remporter un second sacre? (Photo: Equipe de France de football / Facebook)

L’équipe de France aurait-elle les joueurs capables de remporter un second sacre? (Photo: Equipe de France de football / Facebook)

Les paris sont lancés. La Coupe du monde de football qui débute ce jeudi avec en match d’ouverture la Russie contre l’Arabie saoudite est aussi une grande machine commerciale. Outre le marketing déployé autour des joueurs, des équipes nationales et des retransmissions télévisées, le monde des paris sportifs est en ébullition. 

Qui remportera la Coupe du monde le 15 juillet prochain? Une question à laquelle différentes réponses sont apparues ces dernières heures. La très sérieuse BBC a procédé à une analyse sur base de statistiques pour parvenir à la conclusion que la Belgique repartira de la Russie avec une étoile au maillot.

La banque ING a aussi mené l’enquête sur base cette fois de la valeur des joueurs. En analysant les résultats obtenus par différents clubs, la banque remarque que «les clubs ayant le plus de moyens peuvent se permettre d’acheter les meilleurs joueurs (dont la quantité disponible est bien sûr limitée), ce qui augmentera leurs chances de remporter des trophées. Autrement dit, la valeur marchande d’un joueur reflète sa qualité.»

La valeur de la performance

La banque a prolongé cette logique purement financière en supposant que «la meilleure équipe sera celle dont la valeur est la plus élevée, c’est-à-dire l’équipe dont la somme des valeurs des 23 joueurs est la plus élevée».

Ce qui donne le top 10 des équipes qui peuvent espérer se rapprocher de la Coupe, la France en tête et une valeur de 1,08 milliard d’euros. Avec Mbappé et Griezmann, les Bleus font partie du club très restreint des cinq nations ayant deux joueurs qui valent au moins 100 millions d’euros.

À noter que la valeur totale des joueurs présents sur les terrains de la Coupe du monde atteint 10,4 milliards d’euros selon ING. Soit une inflation de 54% par rapport à la dernière édition de 2014.   

La banque indique néanmoins dans son étude que l’argent ne fait pas tout. Les équipes qui ont le plus de chance de l’emporter sont aussi celles dont les joueurs évoluent ensemble en club. Laissons aussi un peu d’humains dans le «foot business».