Le sentiment des analystes à un nouveau niveau record
En fin d’année, nous demandons à nos 162 analystes comment les dirigeants envisagent l’année à venir et positionnent leurs entreprises en conséquence. Notre enquête annuelle est une évaluation prévisionnelle des secteurs et des régions - entièrement construite par une analyse «bottom-up».
Des informations aussi détaillées sont rares et précieuses, le «track record» prouve sa valeur.
Notre indicateur de sentiment mondial, une mesure globale de la confiance des dirigeants qui reflète l’opinion d’ensemble de nos analystes sur les entreprises qu’ils couvrent, s’est hissé à son plus haut niveau en cinq ans. Sur l’échelle de notre indicateur allant de 0 (détérioration très significative) à 10 (amélioration très significative), en 2018, la note passe à 6,6, contre 6,0 en 2017; 5,0 pour 2016; 5,7 pour 2015 et 6,4 pour 2014.
Il s’établit désormais nettement en territoire «positif», impliquant ainsi que les analystes qui anticipent une amélioration des conditions au cours des 12 prochains mois sont plus nombreux que ceux qui prévoient une dégradation.
Cette confiance est étonnamment uniforme d’un secteur et d’une région à l’autre et meilleure que l’an dernier, sauf au sein de la technologie (où les niveaux de confiance étaient déjà extraordinairement élevés).
Les dirigeants entrevoient des conditions favorables et prévoient en conséquence. Plus qu’au cours des années précédentes, ils ont confiance dans la croissance de la demande, tout en continuant de s’employer à réduire leurs coûts. À la grande différence des années précédentes, ils investissent à nouveau dans leur propre capital productif. Ils dépensent dans la technologie afin d’innover et de faire face à la concurrence, de même qu’ils augmentent timidement les salaires.
Ils tiennent à mettre à profit l’amélioration de la rentabilité afin de rémunérer les actionnaires en leur versant des dividendes plus élevés et en rachetant davantage d’actions, tout en guettant de nouvelles opportunités en matière de fusions-acquisitions. Ils se félicitent de bilans sains, non seulement grâce aux économies de coût et à la prudence dans leurs dépenses, mais également parce que nombre d’entre eux ont tiré avantage de la hausse du marché obligataire pour refinancer leur dette en profitant de taux moins élevés et d’échéances plus longues.
Dans l’ensemble, l’enquête donne peu de raisons de s’attendre à une fin imminente de ces conditions quasi parfaites et ne tire clairement pas la sonnette d’alarme. L’an prochain, notre enquête pourrait ne plus brosser un tableau aussi idyllique. Mais pour cette année, les entreprises demeurent extrêmement confiantes et elles agissent en conséquence.
Pour de plus amples informations sur l’enquête de Fidelity, veuillez cliquer ici
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