En discussion depuis des mois, le titanesque projet de fusion entre la Bourse de Londres et la Deutsche Börse a pris un nouveau tour ces dernières semaines avec la concrétisation du Brexit le 24 juin.

Validé à 99,89% ce mardi 26 juillet par les actionnaires de la bourse allemande réunis en assemblée extraordinaire, le mariage est aujourd’hui une réalité. Il donne naissance à un opérateur boursier géant à même de faire face à la concurrence américaine ou asiatique.

Feuilleton à rebondissements et qui inquiète d’autres acteurs boursiers comme Euronext, il avait déjà été entériné par les actionnaires de l’institution anglaise au début du mois de juillet.

Dirigé par le CEO de la Deutsche Börse, le nouvel acteur bousier sera basé à Londres et prendra la forme d’une holding britannique. Il devrait représenter une capitalisation cumulée de 5.000 milliards d’euros, soit moins que la Bourse de New York (16.000 milliards), mais plus que celle de Tokyo (4.200 milliards). Cette alliance devrait permettre aux deux bourses de se classer premier acteur au monde pour les opérations de compensation et le deuxième acteur dans le domaine de la gestion des produits dérivés. Sur le plan des emplois, 14% des effectifs des deux structures devraient passer à la trappe, soit l’équivalent de 1.250 postes.