Il est toujours aussi sûr de confier ses économies à la BCEE (Banque et Caisse d'Épargne de l'État). C’est l’avis du magazine Global Finance qui vient de publier l’édition 2013 de son Top 50 des banques les plus solides, parmi les 500 institutions les plus importantes du monde.
La banque publique luxembourgeoise, détenue à 100% par l’Etat, et véritable pivot de la place financière, figure au 9e rang du palmarès.
Dans le Top 10 mondial se distinguent aussi quatre établissements allemands, trois néerlandais, un français et un suisse.
Solidité financière
«Le classement de Global Finance est reconnu comme référence en matière de ranking des banques en fonction de leur solidité financière. Pour effectuer son palmarès, le magazine a classé les banques en fonction de la qualité de leurs actifs et des notations de crédit à long terme attribuées par les agences Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch», explique elle-même la BCEE dans un communiqué.
La Spuerkeess ne dispose toutefois pas des meilleures notes de crédit possibles, celles attribuées à l’État luxembourgeois. Elle est notée un cran en retrait, soit AA+ chez Standard & Poor’s et Aa1 chez Moody’s.
Les banques canadiennes sont les mieux classées du continent américain, avec six établissements dans les 50 premiers.
En outre, la BCEE a obtenu le prix «Best Developed Market Bank» Luxembourg, une récompense également attribuée par Global Finance.
Changements sur le secret bancaire
Néanmoins, et malgré ces lauriers, la BCEE enregistre actuellement des retraits d’argent de non-résidents, dont elle a fait état lors de la publication de ses résultats semestriels cette semaine. «Les dépôts des personnes physiques progressent de façon satisfaisante par rapport au 31 décembre 2012 (+2,5%). En ce qui concerne les dépôts des personnes physiques résidant au Grand-Duché, la progression est de 3,1%. Il s’en suit donc une légère régression des dépôts étrangers suite aux changements annoncés sur le plan du secret bancaire», expliquait la BCEE.
En raison de l’accalmie de la crise financière, les clients bancaires sont par ailleurs moins sensibles à la qualité de la signature des institutions financières. «En plus, une partie de ces dépôts a été à la recherche d’alternatives plus rémunératrices que le placement en banque», ajoutait la BCEE.