Le brasseur, qui produit aussi la Bofferding, désire redonner un souffle nouveau à la marque acquise en 2005. (Photo: Bofferding)

Le brasseur, qui produit aussi la Bofferding, désire redonner un souffle nouveau à la marque acquise en 2005. (Photo: Bofferding)

Au moment où une météo printanière particulièrement généreuse invite chacun à se désaltérer en terrasse, Munhowen vient de présenter le nouveau packaging de ses bières vendues sous l'appellation Battin.

Le brasseur, qui produit aussi la Bofferding, désire ainsi dynamiser sa gamme et redonner un souffle nouveau à la marque acquise en 2005. «Elle revêt désormais un nouveau packaging faisant transparaître les valeurs intrinsèques de la marque, celles que les fidèles consommateurs apprécient tant, commente Philip Van Woensel, directeur marketing chez Munhowen. Au fil des années, Battin a su perpétuer le souvenir de la tradition et de l’authenticité. Les trois bières de la marque (la Gambrinus, l’Extra et la Fruitée, ndlr.), caractérisées par une riche palette d’arômes et des goûts savoureux, sont appréciées des Luxembourgeois.»

Pour appuyer cette affirmation, le directeur marketing a présenté les résultats d’une enquête menée auprès de 800 résidents grand-ducaux. «40% des sondés, à qui on a demandé quelles étaient les bières produites au Luxembourg qu’ils appréciaient, disent aimer la Battin», dévoile Philip Van Woensel. Derrière la Battin, toujours selon les chiffres de l’enquête avancés par Munhowen, on retrouve la Bofferding, appréciée par 39,8% des personnes interrogées, la Simon (32,8%), la Diekirch (32,6%) et la Superbock (5,7%).

6,2% de croissance

Reste que les trois bières de la marque Battin sont de plus en plus bues. En 2010, quelque 26.902 hectolitres de Battin ont été produits par Munhowen. C’est la troisième plus grosse production de bière au Luxembourg, derrière la Bofferding (101.000 hectolitres), la Diekirch (dont Philip Van Woensel estime la production à 70.000 hectolitres) et devant la Simon (+/- 16.000 hectolitres). La croissance naturelle de la production de la Battin en 2010, par rapport à l’année 2009, a été de 6,2%. «La transformation du packaging de nos trois bières est le fruit de recherches approfondies, ajoute le directeur marketing. Quand on parle de la Battin avec ceux qui l’apprécient, on évoque rapidement une bière authentique, basée sur un savoir-faire fort. Mais cela ne transparaissait pas forcément sur le packaging. Nous avons voulu faire correspondre l'habillage du produit à l’image que les consommateurs s’en font.»

Pour Munhowen, les trois Battin constituent une offre complémentaire à la Bofferding. Derrière chacune des marques, on retrouve un univers différent. Alors que la «Boff» s'adresse aux jeunes en quête d’une boisson rafraîchissante qui donne le ton, les trois bières de la marque Battin visent un public plus mature de connaisseurs, à la recherche d’une bière pure et naturelle. «Aussi, à travers le packaging, et les trois nouveaux slogans liés à chacune des bières de la marque, nous avons voulons mettre en avant le caractère authentique, le savoir-faire historique et l’aspect artisanal qui est lié au produit, sa pureté et sa qualité, ajoute Philip Van Woensel. Nous avons simplement voulu rendre la marque plus pertinente.» Ainsi, les trois bières seront désormais accompagnées de trois nouveaux slogans tournant autour de la tradition.

Munhowen veut par ailleurs améliorer la visibilité de ses produits, en développant de nouveaux supports. Enfin, pour lancer officiellement ce nouveau packaging, et permettre au plus grand nombre de découvrir les différentes bières de la marque Battin, le groupe brassicole lance une offre promotionnelle sur le Luxembourg (dès le 9 mai). Celle-ci sera appuyée par une campagne marketing, qui se traduira notamment par la présence de Battin lors de diverses manifestations. «On a pu voir que la marque, au Luxembourg, était bien connue de tous, qu’elle bénéficie d’une croissance naturelle de plus de 5%. Derrière cette nouvelle opération marketing, c’est clair, il y a des ambitions et des attentes. Mais, les objectifs de croissance ne sont pas définis précisément», a encore précisé Philip Van Woensel.